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La conscience de soi rend-elle libre ? (Corrigé) Problématisation

Publié le 16/06/2024

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« 1 La conscience de soi rend-elle libre ? (Corrigé) Problématisation Il faut problématiser la question, c’est-à-dire montrer qu’elle pose problème, qu’elle n’a pas de réponse évidente.

Cela revient à faire des objections à l’argumentation précédente. La problématisation est ébauchée dans l’introduction, mais elle se poursuit dans le développement (dans les transitions et au début de chaque nouvelle partie). Au brouillon : Je prends soin de ne retenir du cours que ce qui concerne le sujet.

Inutile de parler de la conscience du monde extérieur ou de la question : « La conscience est-elle un véritable savoir ? », SAUF SI CELA PEUT AVOIR UN LIEN EXPLICITE AVEC LE SUJET. Je remarque que le cours d’introduction à la philosophie, joint au cours sur la conscience, permet de faire un lien entre la conscience de soi et la liberté : la conscience de soi implique un retour réflexif sur soi-même, et en particulier sur sa propre pensée ; d’où une critique des préjugés, qui sont souvent des idées formées par d’autres que nous ; d’où une manière de penser plus personnelle, donc plus libre ; d’où une manière d’agir plus libre également (car découlant d’une pensée libre). Je remarque que la notion de responsabilité permet de faire un lien entre les notions de conscience de soi et de liberté : – Dans l’introduction et la première partie du cours, on a vu que la conscience de soi nous permet de dire « je » – donc de nous distinguer du monde extérieur et des autres êtres humains, ce qui semble nous rendre responsable de nos actes.

Or, si nous sommes responsables de nos actes, cela ne veut-il pas dire que nous agissons en fonction de nous-mêmes, donc librement ? – Dans la seconde partie, on a vu que la conscience de soi est un savoir mêlé d’illusions.

On a vu notamment qu’un être conscient de soi peut avoir l’impression d’être indépendant du monde extérieur, voire de son propre corps.

La prétendue liberté de l’homme serait donc une simple illusion. Dans la troisième partie, on a vu que la conscience de soi peut être liée à la liberté (avec l’exemple des opprimés qui se révoltent pour faire valoir leurs droits) à condition de ne plus être naïve et abstraite, mais d’être le résultat d’une pratique, par laquelle on se transforme soi-même autant qu’on transforme le monde. Je réfléchis au verbe « rendre ».

La question n’est pas de savoir s’il y a, de manière générale, un lien entre conscience de soi et liberté.

Il s’agit de savoir si la conscience de soi est cause de liberté, si elle une condition suffisante de la liberté. Maintenant que j’ai compris le sens du mot « rendre » et que je sais qu’il y a plusieurs formes de conscience de soi, je vois qu’il y a au moins cinq réponses à la question : – Oui, la conscience de soi rend libre, elle est une condition suffisante de la liberté. – La conscience de soi est nécessaire à la liberté, mais elle ne suffit pas à rendre libre. – La conscience de soi, loin de rendre libre, est plutôt un obstacle à la liberté. – La conscience de soi rend libre, à condition de devenir un véritable savoir.

En prenant conscience des influences qui s’exercent sur nous à notre insu, nous pouvons les combattre ou au contraire les assimiler, de manière à ce qu’elles fassent partie de nous et ne soient plus des obstacles à notre liberté. – La conscience de soi est liée à la liberté, mais elle n’en est pas la cause.

En fait, les deux choses se développent en même temps.

Elles s’impliquent mutuellement. 2 Introduction, plan détaillé du développement et conclusion [Introduction] [Intérêt du sujet] Nous souffrons souvent d’un manque de liberté.

Il serait donc intéressant de se demander ce qui peut nous rendre libres.

[1ère réponse, argumentée à l’aide d’une étude des définitions et de leur lien] À cette question, on pourrait répondre qu’un tel but n’est pas très difficile à atteindre.

Chacun d’entre nous, en effet, a conscience de soi.

Autrement dit, il sait qu’il existe, et qu’il se distingue du monde extérieur, y compris des autres êtres humains.

Si je suis conscient de moi-même, je suis un sujet, un être singulier, qui a ses propres pensées, ses propres décisions.

Je suis l’auteur de mes actes : rien ni personne n’agit à ma place.

Ainsi, il semble bien que je sois libre, puisque la liberté consiste à agir en fonction de ses propres buts, et non sous l’effet d’une contrainte extérieure. [Objection, fondée sur une nouvelle analyse du sujet] Mais n’avons-nous pas prêté à la conscience une puissance exagérée ? Ce n’est pas parce que nous pouvons nous distinguer du monde extérieur, grâce à notre conscience, que nous sommes indépendants de lui.

La liberté que la conscience semble nous procurer n’est-elle pas une simple illusion ? Tel est le problème que nous allons maintenant tenter de résoudre. 1ère thèse : la conscience fait de nous des sujets libres Argumentation (inspirée de Descartes): la conscience fait de nous des sujets, des êtres singuliers, capables de dire « je », donc responsables de leurs pensées et notamment de leurs décisions.

D’une part, nous nous distinguons du monde extérieur, ce qui nous rend dans une certaine mesure indépendant de lui.

D’autre part, le « je » possède une grande unité : c’est toujours un seul et même sujet auxquelles se rattachent les multiples pensées et volontés qui apparaissent dans notre conscience.

Nous ne pouvons donc pas prétendre que quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre a agi à notre place. Exemple : Si un élève de terminale décide du type d’études qu’il va entreprendre après le baccalauréat, il va.... »

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