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La conscience de ce que nous sommes fait-elle obstacle au bonheur ?

Publié le 27/02/2008

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Ainsi l?on comprend que la conscience que l?on a de nous-mêmes nous éloigne du bonheur en ce sens, où elle nous montre à quel point nous nous surestimons. Les hommes prenant, conscience de l?illusion qu?ils ont sur eux-mêmes, perdent tout espoir de bonheur, car ils s?aperçoivent à quel point ils sont éloignés de la sagesse et de la bonne volonté que nécessite le bonheur. III.             Une conscience conduisant au bonheur malgré elle. Pascal montre que cette conscience de nous-mêmes est nécessaire pour atteindre le bonheur : il n?y a qu?en passant par elle que l?homme connaît et qu?il devient digne du bonheur. En effet, c?est parce que l?homme se connaît petit (par rapport à l?infini du tout et du néant) et misérable (puisqu?il est tombé de sa première nature dans une seconde nature du péché), qu?il peut commencer à être heureux. L?auteur explique que les hommes pour être heureux font appellent au divertissement, mais c?est un faux bonheur, un bonheur illusoire, car les hommes ne se divertissent que pour oublier leur condition, leur nature et la mort qui les attend. Ainsi, ceux qui acceptent d?avoir conscience d?eux comme misérables sont plus grands et moins misérables que ceux qui préfèrent rester ignorants. La conscience de soi n?est donc pas un obstacle au bonheur, mais bien un tremplin ou plutôt un premier pas vers le bonheur. Conclusion : -         La conscience de soi n?est pas un obstacle au bonheur, car le bonheur réside uniquement dans les plaisirs raisonnés.
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« Date: Wed, 2 Jan 2008 11:17:13 +0100 (CET) Demande d'échange de corrigé de david bruno ( [email protected] ). Sujet déposé : La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur ? Introduction Dans ses Confessions, saint Augustin avoue avoir volé des poires « par insuffisance et mépris du sentiment dejustice ».

La conscience de ses défauts est lucide, comme tout autre auteur se livrant à ce type d'exercice.

Enmême temps, l'autobiographie semble aussi procurer une grande satisfaction et répondre à un besoin.

La consciencede ce que nous sommes fait-elle obstacle à notre bonheur ? Sommes-nous insatisfaits, voire malheureux, du fait quenous avons la conscience de nos caractéristiques, bonnes et surtout mauvaises ? Doit-on payer le prix de la luciditévis-à-vis de nous-mêmes, par une déception ou un pessimisme fondamentaux ? Il faudrait alors presque regretterque la nature nous ait donné une conscience.

Mais un être non conscient peut-il à l'inverse s'estimer heureux ? Lebonheur représente-t-il quelque chose pour lui ? Nous verrons dans un premier temps les éléments inhérents à laconscience, susceptibles d'engendrer une insatisfaction permanente.

Puis nous examinerons les conséquences d'undéfaut de conscience sur notre existence et notre personnalité, afin de déterminer si le qualificatif d'obstacle aubonheur ne peut pas être révisé.

I.

La conscience malheureuse Qu'elle soit réfléchie ou morale, la conscience possède en elle-même les éléments nous empêchant de jouirpleinement de l'existence.

1.

La conscience individuelle La conscience, au sens psychologique, nous donne la représentation mentale de nous-mêmes.

À la différence dessimples choses naturelles, nous avons de notre existence et de certaines de nos caractéristiques une saisieréfléchie.

Ce que Hegel appelle le mode du « pour soi ».

Cela a pour conséquence que nos défauts, ou ce que nous jugeons être tels, nous sont en partie connus.

Cela nousdonne aussi un sentiment de solitude ou d'isolement.

Voir en effet que les choses de la nature n'existent pas commenous revient à constater que nous en sommes distants d'une façon fondamentale et existentielle.

Nous sommes donc à part du monde extérieur, et même hors de portée de la conscience des autres, du fait que laconscience est une pensée à la première personne seulement.

À cause de cela, il n'y a quasiment pas de « nous »possible.

2.

La conscience humaine Il y a cependant des caractéristiques communes.

Nous avons par exemple conscience de notre condition mortelle.Nous savons que nous allons mourir, sans savoir ni quand ni comment, à l'image de condamnés à mort voyant tousles jours un de leur compagnon être égorgé, et attendant leur tour, pour reprendre la figure de Pascal.

À cela s'ajoute la conscience de notre petitesse par rapport à l'infinité de ce qui existe.

Dans l'espace et dans letemps, nous ne sommes qu'un point infime dans l'immensité.

De sorte que l'on se voit sans but, sans raison d'êtredans un monde qui n'est pas à notre mesure.

Pascal parle ainsi de « condition misérable » de l'homme, dont la conscience lui donne cruellement tous les élémentsdéfaillants : « Il veut être grand, il se voit petit ; il veut être heureux, il se voit misérable ; il veut être parfait, il sevoit plein d'imperfections » (Pensées, 100).

Comment le bonheur peut-il se réaliser dans ces conditions ? 3.

Le divertissement. »

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