LA CONSCIENCE (cours de philosophie)
Publié le 28/12/2011
Extrait du document
«
Vérité Le doute cartésien n’est pas le doute septique.
Le scepticisme est fondé par PYRRO N au IV°s.
Raison / Réel avant J.C le doute est la suspension définitive au jugement concernant la connaissance : il est
Démonstration impossible de déterminer si la vérité et atteinte ou pas.
Le doute est a la fin de la philosophie cad
Autrui qu’on ne peut rien connaitre avec certitude.
MONTAIGNE dans cette perspective dit « que sais-
Matière / Esprit je ? » Interrogation septique par excellence car dire je ne sais rien c’est encore savoir quelque
Chose et l’affirmer.
Au contraire chez DESCARTES le doute est méthodologique et provisoire il s’agit alors d’un moyen pour accéder au
vrai, ce doute a une fonction critique ca veut dire une fonction discriminatoire .
Critiquer c’est examiner.
Avec DESCR ATES, on a un refus de tout héritage du passé de toutes vérités préétablirent .
Il veut assurer
définitivement a partir de la rigueur mathématiques, toutes sciences a venir.
(Voir texte)
1
ere certitude remise en doute, les sens, la connaissance sensible ou connaissance empirique.
C’est une connaissance
qui relève du corps par exemple, les sens sont trompeur et ne peuvent pas nous mener a une connaissance fiable.
DESCARTES prend l’exemple du bâton qui plongé dans l’eau parait briser or dès qu’on le saisit il ne l’est pas.
Deuxième certitude, la démonstration il s’attaque aux vérités obtenues pas les raisonnements, les vérités
mathématiques comme 2+2=4 celle- ci paraissant plus difficile à mettre en doute.
Cependant pour DESCARTES les accepter suppose que nous avons une pleine confiance en notre raison.
Pourquoi accorder plus de crédit a notre esprit qu’a notre corps ?
Pour cela, il pose l’hypothèse d’ un Dieu trompeur « malin génie » : qui sait si notre raison n’est pas trompeuse elle
aussi dans la mesure où l’ univers serait soumit non a un Dieu juste et vérace mais a un Dieu trompeur qui nous ferez
croire :
- que les choses existent comme nous les percevons (sens)
- que les entités mathématiques sont certaine (raison).
Toute fois si je suis trompé, je suis.
S i je doute encore, je suis.
En doutant, il n’en demeure pas moins vrai que je pense
encore.
Ici est affirmer l’existence de ma conscience en tant qu’elle doute -
> douter est un acte de la pensée et au
cœur de doute s’affirme la réalité de la pensée et de l ’être.
Pour DESCARTES seul sujet pensant échappe à l’illusion et résiste au doute.
Pour lui, le connaissance n’a pas à
chercher son origine hors de l’esprit.
La conscience est saisie comme pur intériorité.
Pour démontrer cela DESCRATES
écarte la conscience de toute ces représentation (du monde, des sens, d’autrui) en l’isolant pour trouver une vérité : une
conscience intellectuelle comme pourvoir de connaissance
b.
« Je pense » Transcendantal.
Analyse de KANT.
Raison / Réel Transcend antal : qui se rapporte a la connaissance, a ne pas confondre avec transcendant ( ce
qui dépasse l’homme et qui lui est extérieur) qui s’oppose a immanent (ce qui est dans les choses).
KANT tente de séparer l’homme de l’animal et pose ente les deux une barrière infranchissable : la connaissance.
Pour lui, l’homme seul possède le Je dans sa représentation cad avoir conscience de soi a tout moment et dans
chaque idée soit la capacité de se représenter soi même comme sujet part de là la multiplicité et la mobilité de mes
contenus de conscience et de mes sensations.
Mise en avant de la notion d’ordre , de synthèse, l’homme qui ordonne ces sensation pour les amener a une unité « le
Je » se place alors face au monde : il est sujet et non pas objet .
Ce pouvoir que possède l’homme permet de l’élever infiniment au dessus des autres vivants.
Car si l’homme est
capable d’organiser ses sensations et de synthétiser grâce à sa conscience la diversité sensible, l’animal au contraire est
dans le monde dans la mesure où il es t soumis à des stimulations sensorielles dont il ne se distingue pas.
L’animal est
pris dans le stimulus il est par la dans un présent absolu celui de l’actualité et de l’immédiateté.
KANT utilise l’expression ( l.8) « il est une seule et même personne » cela souligne l’unité et la permanence de ce moi
cad qu’a travers les changements perçus la personne reste identique et distincte de ses sensations.
Le mot « personne »
renvoie a une notion morale qui se réfère a l’homme comme doué de raison et libre (respec t et dignité).
Notion de fin en
Morale soi opposé au moyen ( Cf : Cours BONHEUR - Le bonheur comme idéal de l’imagination chez
Devoir KANT soit la morale du devoir, la loi morale comme impératif catégorique et ses 3 exigences :
universalité - respect de la personne et autonomie).
Pour illustrer ce pouvoir de la conscience de soi KANT prend
l’exemple de l’enfant qui ne prononce pas encore le Je .
En parlant à la 3eme personne tout se passe comme si l’enfant
n’ avait pas atteint la conscience de soi comme s’ il n’avait pas réalisé son état d’humanité.
L’enfant est alors humain
potentiel lement et ne se démarquera définitivement de l’animal que par cette conscience.
En fait, l’enfant en parlant à la
3eme personne reprend les formules de son entourage sans être capable de les rapporter a la conscience de son moi.
D’une certaine manière il ne se distingue pas encore du monde extérieur..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Cours de philosophie - la conscience
- Cours de philosophie: LA CONSCIENCE
- LA CONSCIENCE (cours de philosophie)
- Cours de Philosophie sur la CONSCIENCE
- LE SUJET: CONSCIENCE ET INCONSCIENT (cours de philosophie de TL)