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la conscience

Publié le 05/01/2025

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« Introduction : Qu’est-ce que la conscience ? La conscience est une notion centrale en philosophie.

Elle désigne la faculté qu’a l’esprit humain de se représenter lui-même et le monde extérieur.

Elle est liée à la perception, à la réflexion et à la responsabilité morale.

Le mot « conscience » vient du latin *conscientia*, qui signifie « savoir avec » ou « connaissance partagée ». I.

La conscience immédiate et la conscience réflexive A.

La conscience immédiate La conscience immédiate est la perception spontanée du monde et de soi, sans recul ni analyse.

C’est la forme de conscience la plus élémentaire, que l’on retrouve chez les enfants ou dans certaines situations où la réflexion est absente. Exemple d’auteur :Henri Bergson, dans *L’Énergie spirituelle*, insiste sur l’immédiateté de la conscience dans l’action. B.

La conscience réflexive La conscience réflexive, quant à elle, suppose un retour sur soi : l’individu est capable de prendre du recul par rapport à ses actions et ses émotions, d’en analyser les causes et les conséquences.

Elle permet ainsi la formation d’une identité personnelle et morale. Exemple d’auteur :René Descartes, dans *Méditations métaphysiques*, pose le célèbre cogito : « Je pense, donc je suis ».

La conscience de soi devient la preuve de l’existence. II.

La conscience et le sujet A.

La conscience comme fondement de l’identité personnelle Selon John Locke, dans *Essai sur l’entendement humain*, la conscience est ce qui permet à l’individu de se reconnaître comme le même être à travers le temps.

Elle fonde ainsi l’unité et la continuité du sujet. B.

Critique de la conscience comme fondement du sujet David Hume, dans *Traite de la nature humaine*, critique l’idée d’une conscience stable et continue.

Pour lui, le soi est une illusion, une simple collection d’impressions et de perceptions fugaces. III.

La conscience morale A.

La conscience comme juge intérieur La conscience morale est la faculté de distinguer le bien du mal.

Emmanuel Kant, dans *Fondements de la métaphysique des moeurs*, définit la conscience morale comme une loi intérieure, un impératif catégorique qui pousse l’homme à agir selon des principes universels. B.

La mauvaise foi Jean-Paul Sartre, dans *L’Être et le Néant*, introduit le concept de mauvaise foi. Selon lui, l’homme peut fuir sa liberté et sa responsabilité en adoptant des comportements d’auto-illusion. IV.

La conscience et l’inconscient.... »

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