la connaissance de soi peut-elle être sincère ?
Publié le 26/01/2022
Extrait du document
«
GABIN
CHARTON
TG3
Dissertation
La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
La sincérité en latin se traduit par Sincerus, ce qui signifie d’abord pur,
sans mélange, a été utilisé d’abord au sens d’un seul jet, d’une seule venue.
La
sincérité s’oppose au mensonge, quelque chose de sincère est une pensée qui est
réellement venu à l’esprit.
Donc la connaissance de soi est forcément sincère
puisqu’elle vient de notre pensée et personne ne peut douter de sa pensée.
Notre
pensée est signe de vérité car elle s’est créée en vivant des expériences, des
sentiments, des paroles.
Toutes ces choses sont vérité car nous l’avons vécu
donc notre connaisse de nous-même est sincère puisqu’elle vient de la pensée.
Pourtant je ne me connais pas forcément bien et je ne peux donc pas être
sincère avec moi-même.
Suis-je alors sincère avec moi-même ?
Je me connais comme mon inconscient a voulu que je me connaisse.
Effectivement dans la connaissance de moi-même, c’est mon inconscient qui garde
les souvenirs qu’il a choisi.
C’est-à-dire que c’est mon inconscient qui décide de ce
que je connais sur moi.
Par exemple l’inconscient ne va peut-être pas prendre en
compte un souvenir dont je ne suis pas fier, dont j’ai réellement envie d’oublier pour
qu’ensuite il reste dans la connaissance de moi-même.
Il se peut donc que mon
inconscience me joue des tours en me donnant une image de moi fausse par rapport
à tout ce que j’ai pu faire.
J’estime donc que je me connais sous une forme modifiée
par rapport à mes actes et ma vie entière.
Par exemple s’il y a des choses chez moi
que je n’ai pas envie de savoir, de chercher ou d’oublier mon inconscient va s’en
charger pour les effacer de ma pensée.
Ce tri de souvenirs qui deviennent pour
certains oubliés, est peut-être fait pour se forger une connaissance de soi sur ce que
l’on veut ressembler et non ce que l’on ressemble vraiment.
C’est-à-dire qu’on prend
en compte que les souvenirs, actes, pensées qui selon nous sont les bons à notre
personnalité, caractère mais qui sont en fait une image qu’on se donne nous-même
mais qui n’est pas réalité.
Ce serait donc notre inconscient qui suit notre volonté à
être quelqu’un pour qu’il donne comme connaissance de nous-même ce quelqu’un
alors que ce n’est qu’une image que l’on veut se donner mais pas la réalité de ce
qu’on est.
Cela peut-être aussi car il y a des choses qui nous rassure de ne pas
savoir donc notre surmoi nous le cache alors notre inconscient sait des choses de
nous que l’on ne veut pas savoir inconsciemment.
Prenons l’exemple de Freud.
Il
explique de choses sur Ilona Weiss sa patiente hystérique.
Il devine qu’elle est
amoureuse de son beau-frère, elle le confirme et sa douleur passe.
Ilona Weiss ne le
savait pas à cause des interdits de la société, c’est son surmoi et son inconscient qui
lui empêchent de voir son amour pour son beau-frère car c’est un interdit de la
société.
Dans cet exemple, Freud devient un intermédiaire entre la personne et son
inconscient, donc il se peut que pour avoir une connaissance de nous-même dans sa
quasi-totalité et sincérité, il faudrait faire appel à un intermédiaire pour savoir ce que
nous cache l’inconscient, comme le dit Jean-Paul Sartres « Autrui est le médiateur
entre moi et moi-même », on peut le comprendre comme autrui est le médiateur
entre mon inconscient et moi.
Car l’inconscient se définit par moi-même.
Mon inconscient est maître de ma connaissance de moi, pour avoir une bonne
et réelle connaissance de soi il faut faire appel à intermédiaire comme par exemple
un psychanalyste.
Et c’est ce psychanalyste qui va m’aider à me forger une.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
- La connaissance de soi est-elle sincère ?
- La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
- La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
- La connaissance de soi peut-elle être sincère ?