La connaissance de l'inconscient apporte-elle quelque chose d'essentiel à la connaissance de l'Homme ?
Publié le 13/11/2009
Extrait du document
La symbiose entre ces deux entités est totale, elles sont indissociables et fonctionnent de manière à se compléter. Ainsi, il est donc, à l’heure actuelle, peu judicieux de considérer l’inconscient comme étant une invention de toute pièce et ne faisant pas partie intégrante de notre appareil psychique, bien que des controverses existent toujours à son sujet. Le point élémentaire auquel nous allons maintenant nous pencher concerne l’inconscient dans son ensemble. En effet, les philosophes et les scientifiques mettent en gardent sur les dérives qu’il peut exister sur ce concept. Il ne faut en aucun cas considérer l’inconscient comme étant l’excuse miracle à toutes sortes de problèmes irrésolubles. Ce ne doit pas être une « solution poubelle «. Or, l’Homme est libre de ses actes et l’inconscient ne doit pas permettre de se décharger de ses agissements. Cette critique de l’inconscient Freudien fut tenue et entretenue par Alain et Sartre. En effet, Alain écrit à propos de l’inconscient Freudien : «Le Freudisme, si fameux, est l’art d’inventer en V chaque homme un animal redoutable, d’après des signes tout à fait ordinaires ; les rêves sont de tels signes « (Eléments de philosophie, 1941). Il est donc évident que les dérives imputées à Freud et à sa théorie de l’inconscient ne sont pas justifiables. Si l’on prend l’exemple de la justice, il est inconcevable pour Sartre et Alain qu’un accusé plaide non coupable car il prétend être sous l’emprise de son « monstre intérieur «. Sartre va encore plus loin : « La censure, pour appliquer son activité avec discernement, doit connaitre ce qu’elle refoule. Si nous renonçons en effet à toutes les métaphores représentant le refoulement comme un choc de forces aveugles, force est d’admettre que la censure doit choisir et, pour choisir, se représenter. […] Qu’est ce à dire sinon que la censure doit être de mauvaise foi ? «.
«
s'appuie sur les découvertes du fonctionnement du cerveau, grâce aux recherches en imagerie cérébrale (IRM pourImagerie par résonnance magnétique).
Ainsi, la rencontre de différentes théories tendent à se rapprocher d'unmodèle standard ; tout comme en physique des particules ; où les applications et les expériences seraientcohérentes (source : Collection Science et Vie) La science tend donc vers une homogénéisation des différentscourants de pensées.
L'inconscient, aux travers de nombreuses interactions est une part active de l'Homme.
Lesrêves, les lapsus et des exemples probants d'incapacité physique due à des traumatismes sont autant de preuvesque l'inconscient joue un rôle fondamentale dans notre vie, dans notre façon de communiquer, de penser… De plus :« L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire […], parce que les données de la conscience sont extrêmementlacunaires ».
Cette citation de Freud illustre donc bien notre thèse, l'inconscient est une donnée, non pasessentielle mais fondamentales dans la compréhension de l'esprit et de l'appareil psychique, caractère intrinsèque del'Homme.
III Grâce aux travaux de différents philosophes et penseurs, nous avons pu voir que l'étude de l'inconscient sembleinévitable d'une part, mais également essentielle à la compréhension de l'Homme.
Cependant, ne doit-on pasremettre en cause l'existence même de l'inconscient ? En effet, ce serais théoriquement, une part de nous, unélément nous constituant.
Cependant, personne ne la connais.
Mais avons-nous des preuves de son existence ?Ainsi, l'inconscient est une donné qui nous échappe.
En effet, René Descartes, philosophe, scientifique etmathématicien français du XVIIe siècle, l'un des promoteurs du rationalisme moderne ne peut accepter cette théoriequi, selon lui, ne repose sur aucun fondement rationnelle.
Dès l'élaboration des Règles pour la direction de l'esprit,Descartes affirme l'unité du savoir et de l'esprit humain, malgré la diversité des objets auxquels il s'applique.
Toutesles sciences sont subordonnées à une science première, la mathesis universalis, science universelle de l'ordre et dela mesure.
C'est cette intuition fondamentale qui induit le célèbre Discours de la méthode pour bien conduire saraison et chercher la vérité dans les sciences et dont le titre initialement prévu était Projet d'une Scienceuniverselle qui puisse élever notre nature à son plus haut degré de perfection ; ce qui nous prouve sa volontéd'universalité, de mettre tous les facteurs en corrélation.
C'est encore cette idée de l'unité de la science quiréapparaît dans la Lettre-préface des Principes de la philosophie (1644) où Descartes présente toute la philosophiecomme un arbre dont « les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique, et les branches qui sortent de cetronc sont toutes les autres sciences qui se réduisent à trois principales, à savoir la médecine, la mécanique et lamorale ».
Descartes souhaite donc regrouper tous les phénomènes terrestres au sein d'une même origine etexpliqués par une seule science : l'unité élémentaire universelle, à savoir la mathesis universalis.
Alors, commentdistinguer ce qui peut être considéré comme sûre de ce qui doit être éliminé.
La méthode de Descartes réussi àrésoudre ce problème.
En effet, grâce à un travail acharné, il reprend toutes les théories qui avaient cours en sontemps et tenta de prouver qu'elles étaient fausses.
La découverte de la vérité dans les sciences est conditionnéepar l'observation de « règles certaines ».
Ces règles n'ont rien de commun avec les préceptes de la logiquearistotélicienne traditionnellement enseignés dans les écoles, que Descartes juge stériles.
Par son rejet de la logiquearistotélicienne et sa recherche d'une méthode susceptible d'être appliquée à tous les domaines de la connaissance.Le fondement de la méthode cartésienne est le rejet des connaissances ne tenant pour preuve qu'une série deconjectures, et l'obéissance stricte à la règle d'évidence (« ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne laconnusse évidemment être telle ») (source : Encarta 2009).
Ainsi, l'hypothèse même de l'inconscient ne peut êtreprouvée par la méthode de Descartes.
En effet, celui-ci n'admit jamais son existence et le rationalisme persévéradans ce sens.
Cependant, au-delà de la pensée cartésienne et de sa remise en cause complète de l'existence mêmede l'inconscient, nous pouvons nous pencher sur un autre courant de pensée philosophique, en réaction à la théoriepsychanalytique freudienne.
Tout d'abord, l'inconscient est le siège d'interactions très peu connus de lacommunauté scientifique.
Les rêves, les prémonitions, les pressentiments sont autant d'éléments déroutants pour lapersonne, et qui peine à trouver une quelconque explication rationnelle.
De nombreuses théories tentent derépondre à ces phénomènes.
L'une d'elle, la plus connu est la psychanalyse, introduit par Sigmund Freud.
Lapsychanalyse a pour vocation première l'étude de l'inconscient.
En effet, selon Freud, l'inconscient renferme desbribes de souvenirs, enfouies à cause de raisons diverses.
Cependant, par un procédé que le médecin neurologuetente d'expliquer ; et dont l'explication est sujet à controverse ; l'inconscient interagirait avec la conscience pour luiordonner d'exécuter certaines choses.
Ainsi, nous pouvons aisément IV prétendre tous que nous ne sommes pasconscient de nos actes mais qu'il s'agit de notre inconscient.
Il est tout à fait concevable, si nous prenons pourvérité les propos de Freud, que la conscience soit dupée par l'inconscient et que nous ne soyons plus responsablesde nos actes.
Cette entité mystérieuse, cachée dans notre corps ou notre esprit peut donc, à tout moment,prendre le contrôle de notre corps, de nos actions.
Ainsi, les tentatives pour élucider cette partie cachée de notreappareil psychique se révèle peu concluantes et peu fiables.
Il semble donc que la théorie de Freud, si elle n'est pastotalement fausse, comportent des lacunes et des failles immenses que certaines personnes peuvent exploiter àleurs avantages.
Cependant, il semble indéniable que l'inconscient est un caractère intrinsèque à notre appareilpsychique.
Il est donc important de modérer les propos au sujet de l'inconscient comme un « monstre ».
Toutd'abord, il est intéressant de revenir sur la pensée de Descartes.
Selon lui, on ne peut prouver l'existence dequelque chose sans avoir pu le démontrer.
Cette théorie semble régner en maitre sur les sciences actuelles et notreconnaissance scientifique se base largement sur ce principe fondamental.
Cependant, on ne peut donc pas se limiterà ce que l'on voit.
Même si l'inconscient parait être impalpable et semble être une entité plus psychique quephysiologique, on ne peut se contenter de tout nier en bloc, ou de considérer que l'inconscient n'est que purementconceptuel.
De plus, si l'on veut respecter scrupuleusement la méthode de Descartes, les nouvelles technologiesnous permettent maintenant d'explorer le cerveau et de comprendre son fonctionnement.
Grâce à des stimulationsparticulières et l'appui d'un I.R.M.
(Imagerie par résonnance magnétique), on est aujourd'hui capable d'analyserl'activité cérébrale et de cerner ce que pourrait être l'énigmatique inconscient.
Les nouvelles technologies.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La connaissance de l'inconscient apporte-t-elle quelque chose d'essentiel à la connaissance de l'homme ?
- LA CONNAISSANCE DE L'INCONSCIENT APPORTE-T-ELLE QUELQUE CHOSE D'ESSENTIEL À LA CONNAISSANCE DE L'HOMME ?
- La connaissance de l'inconscient apporte t-elle quelque chose d'essentiel a la connaissance de l'homme ?
- La connaissance de l'inconscient apporte-t-elle quelque chose d'essentiel à la connaissance de l'homme ?
- La connaissance de l’inconscient est-elle nécessaire à la connaissance de l’homme