la cohésion sociale
Publié le 17/02/2015
Extrait du document
«
lever tous les jours à la même heure pour ensuite prendre le métro, ce qui va nous permettre d’être
intégrer de façon inconsciente dans une foule de personnes allant également travailler et vivant la
même routine quotidienne.
Une étude avait été publiée par l’Insee disant que 30% des Français
considéraient leurs collègues comme des amis, cette étude prouve donc bien que la division du travail
assure de nombreux liens sociaux car les individus côtoient leurs collègues chaque jour et sont donc
forcés de communiquer avec eux afin d’obtenir un renseignement professionnel ou simplement afin
d’échanger quelques mots ce qui peut, par la suite, entraîner des liens beaucoup plus forts que de
simples liens professionnels ; des liens amicaux par exemple.
Enfin, cette division du travail provoque
également un accès à la consommation car la possession d’un emploi permet à cet individu de
s’intégrer sur le plan économique étant donné que celui-ci va percevoir un revenu donnant accès aux
différents biens de consommation.
Ce revenu mensuel perçu va permettre aux individus d’avoir
certains loisirs tels que le cinéma par exemple ou la pratique d’un sport.
Grâce aux loisirs les individus
peuvent élargir leur capital social en rencontrant de nouvelles personnes voire même en créant des
liens avec ce qui va leur permettre de se sentir encore plus intégrer dans la société.
Nous pouvons donc
constater que la division du travail agrandit les liens sociaux qui eux-mêmes contribuent à l’intégration
sociale.
Cependant, nous allons à présent voir que le travail n’est pas toujours un facteur de cohésion sociale
mais qu’il peut être un facteur d’inégalités.
En effet, le premier facteur concerné est le chômage car il
a contribué à modifier, notamment pour les jeunes générations, la représentation du travail comme
facteur d’intégration.
La cohésion et l’intégration sociale sont donc fragilisées par les emplois
précaires (CDD par exemple) touchant en particulier les femmes et les jeunes personnes.
De ce fait, les
individus se trouvant au chômage, perdent leurs repères sociaux et connaissent une dégradation de leur
niveau de vie.
Ceci se manifeste par la perte d’un revenu mensuel qui permettait à ces personnes de
s’intégrer dans la société grâce à la pratique de différents loisirs ou différentes sorties organisées entre
amis ou collègues ; dans ce cas on parle de désintégration sociale de l’individu.
De plus, dans le
célèbre ouvrage Le travail en miettes, Georges Friedmann expose un regard critique sur les effets du
travail à la chaîne, c’est-à-dire de la division du travail.
Pour cet auteur, le travail à la chaîne réduit en
miettes l’activité laborieuse, on parle ici de déshumanisation.
Il s’appuie également sur le film Les
Temps Modernes de Charlie Chaplin qui montre bien la déshumanisation des individus car les ouvriers
travaillant à la chaîne exécute systématiquement le même geste qui est répétitif et devient
complètement abruti.
Ici, on parle bien de facteur d’inégalités car les individus qui travaillent à la
chaîne n’ont pas le temps de discuter entre eux car ils ont affaire à des tâches mécanisées, réduites à
des gestes répétitifs de quelques secondes, ce sont des tâches où la responsabilité et l’initiative sont
complètement exclues.
Ces individus là n’ont nullement besoin de réfléchir et donc une fois qu’ils se
retrouvent en dehors du travail, ils sont totalement perdus car ils sont désormais dans l’incapacité de
réfléchir voire même de penser.
Par ailleurs, le sociologue Karl Marx a dit « Un homme qui ne dispose
d’aucun loisir, dont la vie toute entière, en dehors des simples interruptions purement physiques pour
le sommeil, les repas, etc.., est accaparé par son travail pour le capitaliste, est moins qu’une bête de
somme ».
En effet, dans le mode de production capitaliste, le travailleur ne fait rien d’autre que vendre
sa force de travail et son rôle est similaire à celui d’une machine, qui exécute les ordres sans contesté
ni même réfléchir.
(Faire conclusion partielle de la partie)
Deuxièmement, nous allons voir que la division du travail peut devenir un facteur d’exclusion, de
souffrance.
En effet, l’emploi peut avoir des effets dévastateurs sur les individus suite aux mauvaises
conditions de travail ou à une pression ressentie.
Avec les années, la densité et le poids des tâches de
travail se sont alourdies et cela peut conduire les individus à des souffrances physiques mais aussi à
des souffrances morales telles que le stress qui peuvent conduire à certains actes désespérés de
violence envers soi-même ou encore envers les autres ; le suicide en cas extrême par exemple.
Par.
»
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