La classification des arts chez Kant et Hegel

« diversité sans limites.

Elle renforce l’esprt comme faculté libre, autonome et indépendante - arts figuratifs : l'intuition sensible privilégie la vérité (la plastique, qui regroupe la sculpture et l'architecture) ou l'apparence (peinture).

Tous deux expriment des idées grâce à des configurations spatiales : la figure et la forme, qui permet de pénétrer dans le domaine des idées. - art du beau jeu des sensations : musique et art des couleurs On peut les considérer soit comme de simples impressions sensibles, soit comme l'effet d'un jugement sur le jeu (formel) de ces sensations, ce qui les situe soit comme simple plaisir, soit comme beaux-arts. La classification des arts chez Hegel s’inscrit dans sa philosophie de l’esprit.

Le mouvement de l’esprit s’engage dans la nature pour y agir, s’y accomplir effectivement et prendre conscience de lui- même. La philosophie de l’esprit au plus au degré dévoilera l’esprit en tant qu’il s’effectue dans l’extériorité et par là-même l’abolit.

L’esprit en tant que non seulement il se réalise dans son autre mais qu’il se pense ensuite dans cette extériorité.

On pense l’esprit en tant qu’il s’extériorise, se phénoménalise mais s’y reconnaît comme esprit. L’œuvre d’art est l’esprit devenu matière, mais c’est la représentation extérieure encore de l’absolu. L’art retracera « une marche vers l’expression de la vérité de plus en plus haute, de plus en plus conforme au concept de l’esprit, bref de plus en plus spiritualisée » et cette marche « fournit les indications concernant les divisions de la science de l’art » (Esthétique, l’idée du beau esthétique, Aubier, p.75) L’évolution du contenu et des formes signifie la prise de conscience de l’Esprit par lui-même.

L’art va ainsi du plus abstrait au plus concret, l’abstrait étant moins riche en déterminations et en contenu, moins signifiant que le concret.

Symbolique, classique, romantique sont des moments de l’esprit : des étapes à travers lesquelles la conscience que l’art prend de sa propre destination s’approfondit. L’évolution des arts correspond à une saisie croissante de l’intelligible sur le sensible. Hegel classe ainsi les différents arts, dans les dernières pages de l’introduction à l’Esthétique.

(subdivision du sujet, p.

145-152, Librairie générale française, 1997).

1.

l’architecture , qui est la forme d’ art symbolique .

Mais l’idéal comme spiritualité concrète ne peut être réalisé dans ses formes.

La réalité représentée dans les formes n’est pas pénétré par l’idée, ou seulement « selon un rapport abstrait ».

L’élément spirituel et la forme sensible cherchent inutilement à se mettre d’accord, c’est à dire qu’elle n’arrive pas les lier parfaitement, le spirituel reste quelque chose d’intérieur, par opposition à ses propres formes extérieures.

Elle révèle la volonté d’ouverture aux objets absolus de l’esprit. 2.

Vient ensuite la sculpture , la forme d’ art classique .

Le réel et le sensible y sont l’expression parfaite de l’esprit (dans la statuaire grecque).

« L’intérieur spirituel 2. »