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La Cité - Commentaire Du Texte D'Aristote

Publié le 11/11/2012

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aristote

autrefois, les partis politiques tentent d’améliorer constamment la vie du peuple. Or, la démocratie, si ce

doit être le « pouvoir du peuple, par le peuple « il est l’affaire de chacun de se soucier de la politique de

son pays. Si on reprend la définition de la cité que donne Aristote, une cité est une communauté fondée

sur une relation amicale entre les personnes et liant ces dernières par un objectif commun en vue du

bonheur commun. Les efforts collectifs ont un sens, celui de porter des fruits bénéfiques à tous.

De nos jours, on remarque pourtant une tendance chez les mentalités, à ne pas s’intéresser de manière

« mûre « à la politique. Il est "de mode" soit tout critiquer, mais de manière superficielle, sans essayer de

changer les choses, soit manifester de totales négligence ou ignorance. Voilà un comportement passif et

égocentrique, duquel n’émanent aucune conscience, aucune volonté de bâtir un idéal commun, une vie

« belle «. L’attitude avide et égoïste des gens qui voudraient tous les droits et aucun devoir ne peut

nullement conduire vers une recherche d’amitié, en vue d’édifier un idéal commun ; l’individualisme qui

infiltre de plus en plus notre société, n’a de fin que le bonheur personnel.

aristote

« surhumain.

C’est là aussi qu’il peut atteindre l’idéal par de « belles actions » en vue desquelles existe la cité : « C’est en vue des belles actions qu’existe la communauté politique ». A l‘époque d‘Aristote (384 - 322 av.

J.-C.), le système politique grec était différent de celui de nos jours. La Grèce n’était pas unie politiquement, mais divisée en cités (polis).

C’étaient des Etats-nation, systèmes politiques indépendants, possédant chacun ses magistratures, ses lois, ses mœurs et sa religion.

Mais au fil des siècles, la notion de cité a évolué.

Aujourd’hui on ne parle plus de « cité » pour caractériser une communauté politique, on parle d’Etat.

Aussi, l’expression « vie heureuse » n’a plus la même signification. Tout comme autrefois, les partis politiques tentent d’améliorer constamment la vie du peuple.

Or, la démocratie, si ce doit être le « pouvoir du peuple, par le peuple » il est l’affaire de chacun de se soucier de la politique de son pays.

Si on reprend la définition de la cité que donne Aristote, une cité est une communauté fondée sur une relation amicale entre les personnes et liant ces dernières par un objectif commun en vue du bonheur commun.

Les efforts collectifs ont un sens, celui de porter des fruits bénéfiques à tous. De nos jours, on remarque pourtant une tendance chez les mentalités, à ne pas s’intéresser de manière « mûre » à la politique.

Il est "de mode" soit tout critiquer, mais de manière superficielle, sans essayer de changer les choses, soit manifester de totales négligence ou ignorance.

Voilà un comportement passif et égocentrique, duquel n’émanent aucune conscience, aucune volonté de bâtir un idéal commun, une vie « belle ».

L’attitude avide et égoïste des gens qui voudraient tous les droits et aucun devoir ne peut nullement conduire vers une recherche d’amitié, en vue d’édifier un idéal commun ; l’individualisme qui infiltre de plus en plus notre société, n’a de fin que le bonheur personnel. Aujourd’hui, le souci de garantir une vie meilleure au peuple est surtout devenue l’occupation des gouvernements et partis politiques.

Dans la société contemporaine, on observe une tendance d’exiger de plus en plus des institutions et structures de l’Etat.

De plus en plus rares se font les cas des gens agissant par civisme et par vraie conscience sociale et politique.

Alors que la cité d’Aristote était basée sur des relations amicales et un vrai patriotisme, nos sociétés actuelles tendent vers l’exigence de plus en plus passive, comme si le bonheur revenait du droit et non pas comme s’il était le fruit des contributions et efforts communs. Les mouvements migratoires des populations sont la preuve qu‘il y a des endroits plus heureux que d‘autres.

Mais les contemporains d’Aristote construisaient le bonheur de leur cité avec joie et dévouement (« belles actions »).

Alors que nous, nous nous limitons souvent qu’à « vivre ensemble ».

Quant au bonheur, il paraît qu’il est de plus en plus une chose personnelle, à atteindre indépendamment des autres, voire parfois au détriment de ces derniers.. »

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