La Callipolis (belle cité) selon Platon
Publié le 17/01/2010
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Comment introduire la justice dans la cité et en sauvegarder l'unité, sinon en formant, par la connaissance de l'Un-Bien, des hommes politiques dont le souci consiste à façonner cette unité en éduquant les citoyens ? Platon expose la question du gouvernement de la cité dans son dialogue La République, rédigé en 370 sous le coup de deux constats : — dans sa jeunesse il a vu l'oligarchie des Trente corrompre Athènes, tandis que la démocratie qui lui succède condamne scandaleusement à mort Socrate (399 ay. J.-C.), le plus juste des citoyens ; ainsi est-on passé de l'échec d'un gouvernement cupide à l'échec de l'incompétence, de la tyrannie de quelques-uns à celle de l'opinion ; — la justice n'équivaut pas à l'intérêt du plus fort, parce qu'elle doit profiler sans défaillance un Bien qui unifie les activités de la cité en les entrecroisant sans risque de mélange.
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