La biologie doit-elle respecter la vie ?

« •a·H• L'homme a toujours cherché à corriger la nature, laquelle, en bien des cas, commet des erreurs.

Les moyens que lui offrent les biotechnologies doivent lui permettre d'améliorer notablement son existence.

L'intelligence humaine doit être mise au service de la nature J ac ques Testart ne s'oppose pas aux tech­ niques permettant d' amé­ liorer les espèces ani- -Bien sQr, il n'est pas ques­ tion de respecter scrupu­ leusement la nature telle qu'elle fut créée.

Alors, il faut faire d6pei1Ch les choix tachiologiqlm de deux exl­ gaic:es: est-ce bien Mc:es­ salre? est-ce bien raison· nable?• Jacques Testart, Pour une Éthique planétaire males et végétales.

Cette amélioration vise des buts positifs tant d'un point de vue sanitaire qu'économique.

Il ne condamne pas non plus la volonté de cor­ riger la nature lors­ qu'elle se trompe et commet des erreurs génétiques.

Il ne faut pas hésiter à exp loiter la vie E n 1972, Jacques Testart parvient à maîtriser, chez les bovins, la technique du «Ventre porteur».

En 1995, il réa­ lise des fécondations in vitro grâce à l'injection, non plus d'un sperma­ tozoïde, mais de la sper­ matide, c'est - à-dire un gamète mâle immature qui n 'est pas encore devenu spermatozoïde .

De telles manipula­ tions n'ont qu'une fin: servir les intérêts de l'homme.

Exploiter la vie ne veut pas dire la nier T ant que la recherche en génétique, tant que les biotechnologies servent réellement la vie, il n'y a aucune raison de les condamner .

Ce que condamne en revanche Jacques Testart, c'est la recherche pour la recherche, laquelle devient alors une acti­ vité dangereuse, péril­ leuse et dénuée de sens.

L'homme doit mettre la vie â son service, et reci•~ mettre son intelligence au service de la vie.

11 ne doit pas plus causer de tort â l'ordre naturel•t'.~J;:qnJ. »