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La beauté est-elle essence ou apparence ?

Publié le 19/02/2016

Extrait du document

Le beau est ce qui nous procure des sensations agréables.

 

Il n'y a pas à se demander s'il existe un principe qui au-delà des apparences, rend belles toutes les choses auxquelles nous accordons cette qualité.

«Hippias. - Tu cherches, si je ne me trompe, une beauté qui jamais, en aucune façon, pour personne au monde, ne puisse paraître laide. Socrate. — Précisément; cette fois tu saisis à merveille ma pensée.»

 

Platon, Hippias majeur

« Le beau n'est pas qu 'apparence •:[•1:• Il en va du beau comme du bien et de la justice.

Il existe en tant que principe, en tant qu'essence.

Tenter de le définir ne consiste pas à donner des exemples de choses que l'on qualifie de belles.

Hippias ne cesse de se contredire P arce qu'Hippias ne se fonde que sur des exemples, parce qu'il est incapable de comp rendre ce que Socrate recherche , •Si toutes les choses que tu qualifies de belles le sont en effet, n'est-ce pas qu'il existe une beauté en soi qui les rend belles? • Platon, Hippias majeur à savoir une définition du beau ayant une por­ tée universelle, il se retrouve constamment dans une position très inconfortable.

Ainsi, si le beau est ce qui pro ­ c u re du plaisir, pour - quoi n e dit -o n pas qu 'il est beau de boir e lors ­ qu 'on a so if? La philosophie est quête de la vérité H ippias majeur est sans doute, de tous les dialogues écrits par Platon , celui gui fait le mieux comprendre ce qu'est la philosophie.

Toutes les pseudo-défi­ nitions que donne Hip­ pias de la beauté ne sont vraies que partiellement.

Or, en philosophi e, il s'agit d'éclairer telle ou telle réa lit é, non pas sous un se ul angle, mais sous to us l es angle s po ssi ble s.

L'apparence révèle l'essence A insi que le dit Socrate , c' est néces ­ sairement par «l'effet d 'une essence» qu e les choses que nous disons être belles nous appa­ raissent comme telles .

Voilà ce que ne parvient pas â comprendre Hip­ pias , lui qui, tout au long du dialogue, reste au niveau de l'opinion , c'est­ à-dire d'un jugement qui ne dépasse pas un niveau de réflexion immédiate et spontanée.

L e beau n'est pa s s implem en t une affaire de jug em e nt pe rsonnel.

Il s'ag it de co mprendre pou rquoi les h ommes peuven t dire d ' un co rps, d'un objet usuel, d'u n e œuvre d'art, d'une loi , qu 'ils sont beaux.. »

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