KHOLLE 3 PHILO : « Une société d’athée inventerait aussitôt une religion » Balzac.

« KHOLLE 3 PHILO : « Une société d’athée inventerait aussitôt une religion » Balzac. Accroche – En 1998, la religion Maradonienne prenait jour.

Cette religion à pour objectif le culte du célèbre footballer Diego Maradona.

Une église à son nom est même créée et des réunions, des cérémonies, voire des mariages y ont lieu.

On y compte presque 100 000 adeptes dans 60 pays différents.

Alors même que ces adeptes étaient athées.

Ce faisant, ces personnes ont créé une religion qui leur plaisait et selon Balzac, même une société d'athées ne pourrait échapper à ce besoin intrinsèque de croyance, allant jusqu'à inventer une nouvelle forme de religion, lorsqu’il nous dit : « Une société d’athée inventerait aussitôt une religion ». Analyse de sujet – Lorsqu’on parle de société, on parle d’une communauté, un groupe de personne réunis sur un même espace et partageant des idées et des volontés similaires.

Ainsi, lorsqu’il qualifie cette société d’une société d’athées, il évoque une société qui ne croirait en aucun être supérieur, à savoir, le rejet de toute forme de divinité. Paradoxalement, cette société soi-disant athée s’activerait pour inventer une religion.

Inventer désigne une action de créer qlq chose pour un usage particulier, et très souvent cette création permet d’améliorer la vie de l’homme, cette création peut être physique ou psychologique.

De plus cette invention peut être un moyen pour l’homme de se rassurer, car doté de raison, il va parfois chercher trop loin et ne pas toujours comprendre certains détails de la vie. Ce faisant, il suppose et s’éloigne vers l’imagination.

La conjugaison du verbe « inventerait » exprime donc une hypothèse, une supposition qui elle aussi s’éloignerait vers l’imagination. En ce qui concerne l’adverbe « aussitôt », il permet d’exprimer une action qui se ferait dans l’immédiat, sans attendre.

Ainsi, la société supposément athée ne le serait plus dès lors qu’elle se qualifierait d’athée, car selon Balzac, la religion est une nécessité pour toute société, cad ce qui ne peut pas être autrement.

Même en l'absence de religion traditionnelle, les êtres humains trouveront toujours des moyens de créer des systèmes de croyance pour structurer leur existence et donner un sens à leur vie.

Par conséquent, une religion serait donc la reconnaissance par l’être humain d’une entité supérieur à lui-même, qui aurait crée la vie et le monde et qui le contrôlerait.

La religion reste cependant une croyance, car elle n’a jamais été prouvé, même si les livres saints existent, il est propre à chacun d’y croire ou non.

De plus, la religion permet de structurer la société et de guider l’individu vers le bien morale et physique, tout en lui faisant espérer l’existence d’un monde après la mort.

Divisé en deux, ce monde oppose le paradis qui est la destination des gens bons et l’enfer, la destination des faiseurs de mal.

Par ailleurs, l’essentiel des religions serait apparu sur terre grâce à un homme descendu du ciel ou un prophète, un messager de dieu.

Par exemple, Jésus pour le christianisme, et Muhammad pour l’islam.

Enfin, puisque la religion permet de créer un certain ordre au sein de la société, elle a très souvent été utilisé par les politiciens.

En effet, notamment sous les monarchies mais aussi de nos jours, avec les nombreuses tensions politiques, la religion se retrouve très souvent au cœur même de ces tensions.

Par exemple, le conflit Israélo-palestinien, dans lequel ou retrouve les arguments d’une soi-disant terre sainte du côté du Judaïsme.

Ce qui amènerait certains à légitimer des actions qui commettent l’horreur sur terre.

Il en est de même avec les nombreuses organisations terroristes musulmanes, qui cherchent à étendre l’islam à travers le monde, en l’imposant par l’explosion de bombes. Problématisation – De ce fait, on comprend alors que la religion est une croyance pouvant être individuel, ralliant ainsi les individus et créant alors une société, cependant cela n’exclut pas le fait que pour autant certaines personnes ou même instances n’hésitent pas à l’utiliser à son avantage.

La religion ne serait-elle donc pas un moyen de garder le contrôle sur les autres et d’assoir son autorité par la terreur ? La religion est-elle une croyance nécessaire à l’homme en tant qu’individu qui rechercherait l’explication de son existence sur terre, ou bien n’est-elle pas simplement un moyen d’assoir une forme d’autorité et de contrôle sur les autres tout en leur offrant l’illusion d’être sur la bonne voie ? Par ailleurs, pourquoi il existe des personnes athées ? Le sont-ils réellement ou est-ce une forme de naïveté afin d’échapper à ses responsabilités ? Pour Balzac, la religion serait une réflexion profonde sur l’homme et sa création.

Ainsi, il est nécessaire à l’homme de croire en une religion, mais pour quelle raison ? Est-ce une fonction innée en lui ? PBQ – Toutes ces questions nous amènent alors à nous demander si la religion n’est -elle pas simplement un outil de légitimation du pouvoir dans les sociétés, parfois allant même jusqu’aux crimes contre l’humanité, ou bien, comme décrite par Balzac, est-elle une production nécessaire et spontanée de toute société humaine ? Plan – De ce fait, nous verrons par voir que l’existence de personne athée n’est pas un mythe, réfutant alors la nécessité d’inventer une religion, puis nous verrons en quoi une société entière ne peut être athée, car l’athéisme contrairement à la religion ne peut s’étendre à tous les membres d’une société.

Pour finir, en quoi la religion qui se voulait tant spontanée que nécessaire, perd-t-elle de sa crédibilité comparée à autrefois, amenant les individus à s’en délaisser ? Finalement, est-elle réellement une nécessité en lui ? I. Existence de personne athée donc religion pas nécessaire. => Pour commencer, puisque les athées existent et qu’ils ne sont pas simplement un mythe, la religion n’apparaît pas comme une nécessité à l’existence de l’homme.

En effet, pour ces derniers, une simple invention de l’homme ne peut répondre à leur existence sur terre. - Pour faire simple, un athée est celui qui ne croit pas en une divinité supérieure, sa croyance au sujet de la création du monde repose alors sur le Big Bang, qui date de presque 14 milliards d’années.

Le Big Bang est Un point chaud qui s’est dilaté petit à petit, créant l’univers, la galaxie, les étoiles et les planètes.

Ce faisant, croire en l’existence d’une entité supérieur parait être fausse, car le monde n’aurait pas été créé par un dieu. * Cette théorie est par ailleurs appuyée par le philosophe Freud, dans son ouvrage L’avenir d’une illusion dans lequel il affirme que la religion n’est pas un résultat de la réflexion de l’homme, nous pouvons citer : « l’angoisse humaine en face des dangers de la vie s'apaise à la pensée du règne bienveillant de la providence divine, [..] ordre moral de l’univers qui assure la réalisation des exigences de la justice ».

Cette citation explique que la religion n’est qu’une pensée qui permettrait à l’homme d’être sauvé d’une angoisse permanente.

Ce qui montre que la religion est une fiction inventée par l’homme pour se rassurer et se sentir en sécurité. => De plus, la science parvient aujourd’hui à expliquer ce qui était autrefois inexplicable. -> En effet, pendant de nombreux siècles, la religion dominait les explications de nombreux phénomènes.

Par exemple, les saisons étaient expliquées par divers mythes.

Chez les Grecs, on attribuait cela à la déesse Déméter, déesse de l’agriculture et de la fertilité, dont la fille, Perséphone, fut enlevée par Hadès, dieu des enfers.

En réponse, Déméter cessa de fertiliser la terre, provoquant l’hiver.

Hadès permit alors à Perséphone de revenir auprès de sa mère une fois par an, créant ainsi l’alternance des saisons.

Toutefois, ces récits n’expliquent pas tout. Et les populations modernes cherchent des explications fondées sur des preuves.

Ainsi, le mouvement humaniste séculier a émergé, promouvant une éthique et une vision du monde basées sur la raison, la science et l'humanisme plutôt que sur les croyances religieuses. * Par exemple, Bertrand Russell, philosophe et logicien britannique, soutient dans "Religion and Science" (1935) que la science offre une méthode plus fiable pour acquérir des connaissances que la religion.

Il affirme : « aucun mérite réel ne peut être indissolublement lié à des croyances sans fondement », qualifiant la religion d'« asile d'ignorance » car elle manque de fondement empirique.

Russell promeut ainsi une sagesse laïque détachée de toute base religieuse.

Pour reprendre l'exemple de l'alternance des saisons, la science moderne l'explique par l'inclinaison de l'axe de la Terre et son mouvement autour du soleil. => Il est également important d’ajouter un nouveau point : le malheur dans le monde.

En effet, si un être supérieur existait réellement, y aurait-il pu avoir du malheur dans le monde ? Pq n’intervient-il pas ? cette présence d’injustice illégitime l’existence d’un être supérieur et donc celle d’un dieu, éloignant les mentalités de la religion. - Epicure, philosophe grec de l'Antiquité, est souvent cité pour ce dilemme qui questionne la coexistence du mal avec un Dieu tout-puissant et bienveillant : Si Dieu veut prévenir le mal, mais ne le.... »