KANT, Réflexions sur l'éducation : L'homme est le seul animal voué au travail
Publié le 24/02/2012
                             
                        
Extrait du document
 
                                
A l'inverse, Kant met en avant dans cet extrait l'importance du travail et de l'éducation pour l'homme. Kant ici valorise le travail, l'homme se doit de travailler, et cette capacité de travail chez l'homme est liée à son éducation dès l'enfance . On peut être amené au questionnement suivant : D'après Kant, en quoi est-ce une nécessité pour l'homme de travailler et qu'en est-il du rôle de l'éducation ? Ceci nous conduit à établir un plan en deux parties, nous verrons d'une part quels sont les arguments de Kant pour affirmer la nécessité du travail, par la suite nous chercherons à déterminer la fonction de l'éducation.
 
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                                                                                                                            L'araignée est "faite pour tisser sa toile", toutes les araignées \
sans exception 
savent réaliser cette tâche, elles sont programmées pour.
                                                            
                                                                                
                                                                    L'homme, lui, 
développe lui-même ses propres capacités,  qui sont souvent différentes selon les 
individus.
                                                            
                                                                                
                                                                    L'homme a donc besoin d'un e certaine "préparation" en vue de 
satisfaire ses besoins, qui  sont nécessaires à sa "conservation", donc à sa survie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Certes, l'homme travaille pour satisfai re ses besoins mais Kant tente de 
mettre en avant une nouvelle idée : le tr availle est nécessaire car "il faut à 
l'homme des occupations", le travail permet  donc de remplir la vie d'un homme et 
donc de faire face à l'oisiveté.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effe t, Kant dénonce cet état de passivité, 
d'inactivité,.
                                                            
                                                                                
                                                                    Kant, dans ses exemples, po usse cette inactivité à l'extrême pour 
faire apparaître le côté absurde de la  passivité.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, il utilise plusieurs 
expressions s'y rapportent :  "toutes choses déjà préparées", "demeurer assis", 
"chanter des chants pastorau x", "contempler la beauté de la nature", "oisiveté" .
                                                            
                                                                                
                                                                    
Kant nous montre bien qu'en aucun cas il  aurait été bénéfique pour l'homme qu'il 
n'ait pas besoin de travailler.
                                                            
                                                                                
                                                                    La paresse  est condamnée.
                                                            
                                                                                
                                                                    Sans le travail, l'homme 
tomberait dans une sorte d'ennuie exis tentielle, ce serait donc un état 
dégradant pour l'homme, une faute morale.
                                                            
                                                                        
                                                                    L'oisiveté serait la cause 
de"tourments" chez l'homme.
                                                            
                                                                                
                                                                     Pour faire face aux dangers de l'e nnuie, Kant explique que l'homme a 
besoin de se fixer un but, et qu'il y parvient grâce au travail.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ainsi, il peut 
donner un sens à son existence.
                                                            
                                                                                
                                                                    Par aille urs, en étant occupé par son travail, 
l'homme "ne se sent pas lui même".
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, le travail pourrait permettre à 
l'homme d'oublier ce qu'il est vraiment, de  ne pas penser à sa condition fragile, 
mortel, d'oublier ses tracas, ses soucis.
                                                            
                                                                                
                                                                     L'homme aurait besoin de s'oublier lui 
même.
                                                            
                                                                                
                                                                    Pour Kant, le travail rendrait ce  besoin possible : échapper pendant un 
moment à la réalité de sa vie.
                                                            
                                                                                
                                                                     De plus un dernier propos illustre un  nouvel aspect positif du travail selon 
Kant : "le meilleur repos pour lui est celui qui suit le travail".
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette idée peut se 
résumer par un banal dicton : "après l'ef fort, le réconfort".
                                                            
                                                                                
                                                                    L'homme ne profite 
jamais autant de son repos qu'après avoi r travaillé.
                                                            
                                                                                
                                                                    Lorsqu'on travaille, ce repos 
nous paraît mérité.
                                                            
                                                                                
                                                                    Par ailleurs, après  avoir accompli une tâche, après avoir 
travaillé, il en ressort un important sentim ent de satisfaction.
                                                            
                                                                                
                                                                    Bien que ce travail 
puisse être quelque peu pénible, on est to ujours fière de l'avoir réalisé, satisfait 
de nous même, on s'est prouvé à nous  même que l'on en était capable.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cela 
apporte donc un sentiment agréable.
                                                            
                                                                                
                                                                    
 
  ***.
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