Kant - Métaphysique des Moeurs : Il est impossible que l'être fini [...] se fasse un concept déterminé de ce qu'ici il veut véritablement
Publié le 29/11/2011
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Dans cette troisième et dernière partie (l. 23 à la fin), Kant assure que l'homme ne peut pas être sûr et certain que telle ou telle chose le rendrait pleinement heureux et ce pour toujours, car comme il nous l'a démontré par ses exemples, la réalisation d'un désir un engendre un autre ou, engendre des contreparties. Il faudrait que l'homme soit omniscient pour pour anticiper les événements, mais ceci n'est pas envisageable. La définition universelle du bonheur est donc impossible à déterminée. Le bonheur est propre à chacun, ce n'est pas comme le mode d'emploi de n'importe quel appareil électronique, qui serait le même pour tous. Il n'existe pas une consigne à suivre pour parvenir au bonheur, car celui ci appartient à l'imaginaire, ce n'est qu'un idéal qui diffère selon l'imagination de chacun.

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DM de Philosophie
Kant, Fondements de la
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traduction de Victor Delbos, 2ème section
Le bonheur est un principe qui consisterait en un état de plénitude, de satisfaction
totale de façon prolongée, voire constante.
Il est à ne pas confondre avec le plaisir qui, lui, est
limité dans le temps, éphémère.
Le terme « bonheur» vient du latin « augurium », qui signifie
la chance, la fortune entendue plutôt au sens positif.
Ainsi, il est relié à la notion de hasard.
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les hommes ne se contentent pas d'attendre que le bonheur advienne dans leur
Y vies
par hasard, et toutes leurs actions tendent naturellement vers cet objectif: être heureux.
�N ombreux philosophes ont médité et se sont exprimés sur ce concept, et certains placeront
même en tant que premier but de la philosophie la recherche du bonheur.
Néanmoins, rares
sont ceux qui obtiennent cet état durablement.
Ainsi s'interroge Emmanuel Kant dans cet
extrait des Fondements de la méta physique des mœurs : Par quels moyens est il possible pour
r l'homme d'atteindre le bonheur? En effet, ce philosophe allemand du siècle des Lumières
\, avance qu'il est impossible d'atteindre cet état de bonheur puisque les hommes ne sont pas
'\' capables de connaître les désirs et actions qui lui permettront d'y accéder.
Dans cet extrait,
Kant expose d'abord une part de sa thèse explicitement, de la ligne 1 à la ligne 6
« ...
véritablement».
Puis il étaye sa thèse d'exemples sous formes d'une série de questions
auxquelles s'ensuivent immédiatement leur réponse, série s'achevant sur une phrase
conclusive, de la ligne 6 à la ligne 16 « ..
.l' omniscience ».
Ensuite, Kant rappelle la réponse
commune à la question « Que faire pour être heureux? » tout en en démontrant les failles, de
la ligne 16 à la ligne 23 « ...
de la raison ».
Il revient finalement, de la ligne 23 à la dernière, à sa
thèse initiale reformulée pour finir sur une révision de la définition de la nature du bonheur.
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Le bonheur, selon Kant, est un« concept indéterminé» (1.
1).
C'est à-dire que, bien que
l'on essaye de le définir, cela reste une notion abstraite.
En outre, le terme de« concept » laisse
entendre que l'auteur pense que le bonheur n'existe pas à proprement parler, car le concept
est l'étape de l'idée qui précède la réalisation concrète.
Or, même cette idée que l'on se fait est
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indéterminé[ el » (1.
1), c'est à dire indéfinissable, mais encore variable; ce qui est déterminé
est aussi ce qui est fixe, qui n'évolue plus, figé dans le temps.
On ne peut donc pas vraiment se
faire une idée fixe de ce qu'est le bonheur.
D'autre part, Kant insiste sur le «désir qu'à tout.
»
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- Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il veut et il désire... Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination. Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, deuxième section. Commentez cette citation.
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- → Support : Emmanuel Kant, Fondements de la Métaphysique des Moeurs, 1785
- Emmanuel KANT, Métaphysique des moeurs, 1" partie : « Doctrine du droit... ».
- Kant, Métaphysique des moeurs : Doctrine de la vertu, introduction, IV, trad. A. Philonenko, Vrin, Paris, 1968, p. 56.