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Kant: impératif catégorie et guerre

Publié le 16/09/2015

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kant

«Qu’on remonte jusqu’au berceau des nations; qu’on descende jusqu’à nos jours; qu’on examine les peuples dans toutes les positions possibles, depuis l’état de barbarie jusqu’à celui de civilisation la plus raffinée: toujours on trouvera la guerre. »

«[...] Les Etats, bien qu’ils se trouvent intérieurement dans un Etat légal, sont cependant extérieurement (dans leur rapport réciproque) dans un Etat dépourvu de lois. »

C’est contre cette situation que Kant s’insurge. Ce que nous avons fait dans le cadre de la société, rien ne nous interdit de le faire dans un cadre plus large. Pour mettre en place les conditions d’une paix véritable et entière, il ne nous manque qu’une constitution internationale.

 

Il serait facile d’objecter à Kant la réalité historique — avec son cortège de conflits — si celui-ci n’avait pris le soin de répondre par avance à cette objection en présentant son projet de paix perpétuelle comme une utopie.

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« 112 1 Guerre ciété.

Or tout se passe comme si les hommes avaient oublié de pousser jusqu'au bout leur effort, négligeant de faire pour la société des Etats ce qu'ils avaient réalisé pour celle des individus.

Nous nous sommes ainsi condamnés à une sorte de guerre perpétuelle de tous contre tous à peine tempérée par la paix inté­ rieure.

C'est contre cette situation que Kant s'insurge.

Ce que nous avons fait dans le cadre de la société, rien ne nous interdit de le faire dans un cadre plus large.

Pour mettre en place les conditions d'une paix véritable et entière, il ne nous manque qu'une constitution interna­ tionale.

Il serait facile d'objecter à Kant la réalité historique - avec son cortège de conflits- si celui-ci n'avait pris le soin de répondre par avance à cette objection en pré­ sentant son projet de paix perpétuelle comme une uto­ pie.

La paix perpétuelle est-elle une réalité ou une chi­ mère? Kant ne se leurre pas.

Il sait que c'est de conflits perpétuels que l'histoire est faite et que son vœu a toutes les chances de n'être qu'un vœu pieux.

Mais la question, affirme-t-il, n'est pas là.

Nous n'avons pas d'autre choix que de faire «comme si»:. »

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