kant explication de texte
Publié le 18/11/2012
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«
Premièrement, à cause de la paresse, l’homme renonce à se servir de son propre entendement puisqu’il
ne va pas mettre son esprit à l’épreuve.
C’est en pensant par soi-même que l’on exerce et améliore son
intelligence.
Si un étudiant fait des exercices en consultant le corrigé, il ne se sera pas servi de son
intelligence mais sera aller chercher la réponse dans le livre.
Deuxièmement, sur le plan moral, le « mineur » renonce à porter son propre jugement moral puisqu’il
lègue cette tache au « directeur de conscience ».
Sur le plan religieux , un prêtre pourrait avoir la
fonction de directeur de conscience pour le mineur puisqu’il préférerait suivre ce que dit le prêtre
plutôt que de raisonner par lui-même.
Enfin, le « mineur » va faire appel à l’aide d’un médecin pour son « régime » plutôt que d’en décider
lui-même.
En effet le médecin va être synonyme de santé pour le mineur qui veut assurer sa santé et
ainsi son bien-être sans pour autant se faire sa propre opinion.
En conclusion, le devoir de penser par
soi-même doit être individuel.
On ne peut pas apprendre par cœur sans comprendre par exemple.
Kant
utilise ici des exemples simples et universels afin de faire passer un message.
Il faut faire l’effort de se
servir de sa propre raison quotidiennement.
Se remettre à la compétence d’un spécialiste est renoncer à
sa dignité d’homme et se soumettre à autrui.
La paresse a donc pour conséquence une soumission à
autrui.
« je n’ai pas besoin de penser pourvu que je puisse payer » , Kant montre ici un rapport à l’argent
particulier pour le « mineur ».
Si l’argent flatte ma paresse alors il devient le moyen par lequel je me
perds.
L’argent permet donc au « mineur » de s’acheter une sécurité auprès des « tuteurs » .
Mais a
quels risques ? Au prix de l’autonomie et de la liberté civile ? Il y a des choses qui n’ont pas de prix
telles que l’autonomie ou la liberté.
La sécurité cherché par les éternels « mineurs » ne peut-elle être
garantie qu’au dépend de la liberté ? Les « tuteurs » sont donc la paresse, de la lâcheté, de notre
obséquiosité.
La paresse produit l’aliénation qui développe les « tuteurs ».
La lâcheté accomplit le
reste.
La seconde explication de Kant est en rapport avec la « lâcheté » qui est la seconde cause de la
situation des « mineurs ».
En effet, la 5 ème
phrase reprend le « danger » présenté par les tuteurs aux
mineurs.
La lâcheté est une réponse logique au danger.
Les dangers du passage de la minorité à la
majorité sont en réalité imaginaires.
L’homme est ici réduit à l’état de « bétail » par les tuteurs.
La
métaphore de « paisibles créatures » donne l’image d’un troupeau de mouton enfermé.
L 'homme est
ainsi dans l’incapacité de se développer.
Mes mineurs sont certes à l’abri dans ce « parc » mais leur
liberté est bafouée.
N’est ce pas le calcul des éternels « mineurs » ? Leur choix volontaire ? Ils
acceptent donc par lâcheté et paresse de se faire dicter une marche à suivre.
Mais ils sont à l’état de
soumission.
Le « mineur » pense être en sécurité.
Les tuteurs , afin de mieux dominer son « bétail »
démontrent que la majorité est un objectif « pénible » et semés d’embuches.
Ces tuteurx vont être à
tout les niveaux de la vie sociale, politique, professionnelle , relationnelle.
Ils ont pour but
d’infantiliser la population pour mieux exercer leur domination et ainsi en tirer profit.
On a l’exemple
des chefs d’entreprises qui se cachent derrière des arguments économiques et politiques pour justifier
la délocalisation et ainsi les licenciements massifs.
Les tuteurs n’utilisent pas la violence mais ils
manipulent l’esprit des individus.
Par exemple la publicité va véhiculer à l’individu certaines idées.
Les médias vont réussir à réduire le citoyen à l’état de simple consommateur.
L’achat de vêtements de
marque va être perçu comme une singularisation pour le mineur alors qu’il ne fait que suivre une
mode.
Ainsi Kant développe sa thèse car la lâcheté et la paresse vont entrainer des conséquences
sociales.
Ainsi les « tuteurs » ne sont pas ce qu’ils prétendent être c’est-à-dire des éducateurs qui.
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