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Kant et la morale aristotélicienne

Publié le 14/10/2022

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« Kant et la morale aristotélicienne La conception aristotélicienne de la morale est définie comme étant une morale du bonheur.

Agir moralement, pour le stagirite, revient à se conduire selon certaines règles afin de vivre en accord avec la nature.

La morale se compose alors d'un ensemble de conseils permettant l'acquisition d'un bien relatif, c'est-à-dire l'établissement d'une relation harmonieuse entre l'individu et la nature. Kant s’oppose à une telle conception de la morale et ceci à partir d'une réflexion sur la nature même de la volonté et de l'acte moral.

La morale de Kant s’oppose à la philosophie morale d’Aristote, qui n’est pas du tout une "morale du devoir ", mais une "morale du bonheur".

Pour Kant en effet, « on ne saurait fonder la morale sur le bonheur car il n’y a pas de loi universelle et nécessaire du bonheur »1.

Kant refuse ainsi donc de concevoir le bonheur comme l’accomplissement de la vie morale.

Ce faisant, il s’oppose clairement à la conception utilitariste et à la morale du stagirite.

Le fait que le bonheur soit la fin de la vie humaine n’en fait, aux yeux de Kant, ni la voie royale pour accéder à la moralité ni le critère de la moralité.

2 Kant trouve que la morale aristotélicienne est inefficace, car elle suppose que celui qui veut atteindre le bonheur soit omniscient et puisse transformer ce qui n’est qu’un idéal de l’imagination, une fiction, en un idéal de la raison.

La valeur morale d’une action se mesure, en effet, chez ce dernier à son aptitude à réaliser le désir naturel de l’homme à bien vivre, à mener une vie bonne.

Il affirme donc l’identité du bien moral, donc, de la valeur suprême et du bonheur. Kant, qui définit la moralité à partir de la conscience du devoir comme.... »

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