Justifiez cette pensée : « L'oisiveté est comme la rouille : elle use plus que le travail ». ?
Publié le 23/05/2009
Extrait du document
Cette pensée continue la précédente. Un outil qu'on laisse à l'abandon se détériore et devient inutilisable; un cerveau qui ne travaille pas s'atrophie et devient incapable de faire œuvre utile; il risque de s'orienter vers le mal.
Tel est le cas de l'écolier qui maraude, du jeune adulte que l'oisiveté incite à des plaisirs malsains, etc.. Ayons une tâche, et que l'amour de celle-ci soit notre sauvegarde contre l'oisiveté, la rouille du corps, de l'esprit et de l'âme.
Avez-vous jamais considéré quel triste sort est réservé à tout instrument de travail qui, abandonné par son propriétaire, est lentement envahi par la rouille destructive?
Le fer le plus résistant, comme l'acier le plus dur, peu à peu s'oxydent, se couvrent de taches bien connues, se désagrègent et enfin se brisent au premier effort. Un excellent outil n'est plus devenu qu'un débris sans valeur, et si nous le voyons ainsi périr, c'est parce que, destiné au travail, il fut abandonné à l'oisiveté.
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