Justice et liberté dans la République de Platon
Publié le 06/09/2012
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On constate donc une grande similitude entre le retournement de l’âme et la mise en place d’une cité harmonieuse. Notre manière de fonctionner personnellement est une sorte de microcosme, alors que la cité est un macrocosme. Les principes sont les mêmes. Par exemple, on peut le confronter à notre processus biologique, chaque organe est spécialisé en sa matière, c’est lui le plus apte pour effectuer sa tâche. Au même titre que dans la cité, le boulanger est bien plus compétent pour faire du pain que le charpentier qui a, peut-être, quelques notions de pâtisseries. Lors de la lecture de l’énoncé, un paradoxe apparaît rapidement. C’est la relation entre liberté et contrainte. C’est une notion tout à fait contraire à nos yeux contemporains, parce que nous pensons savoir ce qu’est la liberté. Alors que nous en sommes très éloigné. Tant que l’être humain n’est pas sorti de la caverne, il ne peut pas comprendre le concept de liberté. Car pour le saisir, il lui est indispensable d’obtenir de l’aide, par le biais de l’éducation. Elle seule peut lui indiquer la voie à suivre.
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