Justice et Démocratie: la question des droits de l'homme ?
Publié le 31/03/2009
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Les rapports de la justice et de la démocratie sont, aujourd'hui, centrés sur la double question des Droits de l'Homme et de leur rapport avec les impératifs de la collectivité qui s'incarnent dans l'institution étatique.
- Indépendance de la justice
Montesquieu a bouleversé la compréhension de la justice à son époque, en France, en posant comme principe l'autonomie des magistrats, par rapport au pouvoir quel qu'il soit. La lutte des hommes du XXVIIIe siècle se préoccupe, surtout, des garanties dont doit jouir le citoyen quant à sa sûreté face aux lettres de cachet et autres manifestations de l'arbitraire quasi despotique du pouvoir royal. Ils s'efforcent de promouvoir le respect des droits individuels sur le modèle anglais de « l'habeas corpus «. La reconnaissance de principes, qui donne aux individus l'assurance d'être détenus et jugés selon des règles connues de tous et que le pouvoir d'état est lui-même tenu de respecter, constitue un tournant dans l'histoire de la justice.
Liens utiles
- La démocratie est un régime politique où la souveraineté appartient au peuple, ce qui implique que les droits de l'homme et du citoyen soient reconnus.
- L'idéal de la démocratie est de garantir les droits de l'homme et du citoyen. Mais au nom de quoi pouvons-nous juger des droits de l'homme ?
- Carter : la démocratie et les droits de l'homme (1977-1981) ?
- Aucun des prétendus droits de l'homme ne dépasse donc l'homme égoïste, l'homme en tant que membre de la société bourgeoise c'est à dire un individu séparé de la communauté, replié sur lui même, uniquement préoccupé de son intérêt personnel et obéissant à son arbitraire privé. Marx, La question Juive, Collection 10/18. Commentez cette citation.
- Le principe fondamental de toute morale […] est que l'homme est un être naturellement bon, aimant la justice et l'ordre ; qu'il n'y a point de perversité originelle dans le coeur humain, et que les premiers mouvement de la nature sont toujours droits […]. Dans cet état [de nature] l'homme ne connaît que lui ; il ne voit opposé ni conforme à celui de personne ; il ne hait ni n'aime rien ; borné au seul instinct physique, [l'homme] est nul, il est bête : c'est ce que j'ai fait voir dans