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Juan Martínez Montañés

Publié le 26/02/2010

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Né à Alcala la Real en 1568, il passe, en pleine jeunesse, à Grenade et, de là, s'établit définitivement, vers 1582, à Séville jusqu'à sa mort en 1649. La forte personnalité et la vigoureuse silhouette morale de ce maître imagier, que laissent deviner les documents, s'accusent avec éclat dans le tableau de l'Hôtel de Ville de Séville, de Francisco Varela ; le portrait le plus authentique qu'on connaisse de Montañés, aussi bien que dans ceux, "probables", que figurent de lui Vélasquez et Pacheco, l'un, au Musée du Prado, l'autre dans le Livre des Portraits véritables : "un Picnico" au tempérament cycloïde suivant la typologie de Kretschmer. Homme d'une virilité marquée, d'un dynamisme débordant, organisateur infatigable, doué de réelles qualités de commandement, Montages sera marqué d'un complexe de supériorité, qui apparaît en de nombreuses occasions. On l'appelait de son vivant le "Dieu du bois". Il devait posséder une bonne culture sacrée et profane. Les documents directs nous manquent pour retrouver ses sources, mais celles qu'utilisèrent les sculpteurs Jeronimo Hernandez et Andres de Ocampo nous sont connues, et nous pouvons affirmer qu'elles furent aussi celles de Montañés. Elles comprenaient entre autres un répertoire complet des "Préceptistes", des livres de gravures, des traités d'architecture et de Géométrie, d'Hagiographie et d'Exégèse sacrée des auteurs les plus autorisés et, évidemment aussi, les Évangiles et les Épîtres de saint Paul.

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