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Joseph Cugnot

Publié le 22/02/2012

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Une gravure largement répandue dans les livres d'histoire élémentaire montre un grossier chariot à trois roues muni à l'avant d'une volumineuse machinerie à vapeur, heurtant de sa chaudière un pan de mur, et le renversant. La légende nous apprend qu'il s'agit du premier essai du fardier de Cugnot, essai qui aurait été aussi le dernier à la suite de cet accident. Il y eut au cours du XIXe siècle quelques disputes au sujet de l'exactitude de cette anecdote ; on s'accorde maintenant pour la trouver fausse. Cependant le fardier existe encore et demeure un curieux témoignage de l'esprit inventif d'un précurseur. Sur l'homme lui-même, nous savons très peu de choses ; à peine l'essentiel d'une fiche d'état civil. C'était un Meusien, Nicolas-Joseph Cugnot, né à Void le 25 février 1725 d'une famille de cultivateurs ; il devait mourir à Paris le 10 octobre 1804. Dans la première partie de son existence, il avait servi comme ingénieur dans les armées de l'impératrice Marie-Thérèse. Il dut ainsi prendre part à la guerre de Sept ans, mais nous ne savons pas où il fit ses études, quel grade il reçut ni à quelles opérations militaires il participa. Peu de temps après la fin de la guerre, vers 1763 sans doute, il quitta l'armée et vint vivre à Paris ; à partir de ce moment il commença à rédiger des ouvrages militaires et à réaliser quelques inventions dont l'idée lui était venue au cours de ses campagnes.

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