John Locke - Traité du gouvernement civil (paragraphes 156 et 157) - Commentaire
Publié le 07/11/2011
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John Locke est un philosophe anglais précurseur des Lumière. C’est en 1960 qu’il publie le Traité du gouvernement civil (sous le nom de Two Treatises of Government), il s’agit en fait d’un essai philosophique consacré, à la légitimité et aux problèmes posés par tout gouvernement politique. Le texte proposé à notre étude a été tiré des paragraphes 156 et 157. Dans cet extrait Locke traite de la propriété privé et du droit des instances supérieures sur les biens personnels.
La thèse défendue par Locke est que nul ne peut violer la propriété privée et prendre ce qui appartient à un autre, quelle que soit le rapport de force entretenue.
Afin de démontrer son propos Locke utilise une argumentation en deux étapes: D’abord il évoque sa thèse puis il prend pour exemple une institution, l’armée.
«
thèse évoquer précédemment, ainsi il insiste sur les « raisons qui (…)
expliquent qu’il ait fallu le rendre (son pouvoir) absolu » qui selon lui le limitent
car il doit en user uniquement pour atteindre ces « raisons » et il existe
également des « fins qui le circonscrivent ».
Donc pour Locke il est possible
que l’on donne le pouvoir absolu à un seul homme mais il faut qu’il en use
uniquement pour conserver la propriété privé de ces sujets et lorsqu’elle est
assuré il doit rendre se pouvoir.
Ainsi son pouvoir peut être remis en cause s’il
ne s’applique pas à conserver la propriété privée de ceux qui lui ont donné ce
privilège et pour le démontrer Locke utilise l’exemple de l’armée.
L’armée est l’institution connue pour être la plus hiérarchisée et où
l’obéissance doit être totale, Locke va même plus loin puisqu’il affirme que tout
désobéissance ou simple réplique à un ordre même « dangereux » ou bien
déraisonnable doit être puni par la mort ce qu’il explique par le fait que son
salut « doit assurer celui de la république entière ».
Pour illustrer ces propos il
va même prendre un exemple des plus fantaisistes où un sergent demanderait
à un soldat de « progresser jusqu’à la gueule d’un canon ou de rester posté sur
une brèche », et bien même dans ces situations il affirme que le soldat doit
obéir sans hésité.
Ainsi Locke nous place dans un contexte ou le rapport de
force est incroyable distant et où le sergent dispose totalement du soldat.
Mais
pourtant ce même sergent qui a droit de vie et de mort sur son subordonnée
ne peut en aucun cas lui prendre un bien matérielle et ce qu’elle qu’il soit.
Pour
accentuer cette thèse le philosophe utilise une hyperbole « un quart de
centime ».
En lisant ceci on pense aussitôt qu’il s’agit d’une contradiction
puisque Locke a passé tout un paragraphe à nous démontrer la soumission
absolue du soldat envers son supérieur mais il nous ramène à « la fin en vue de
laquelle le chef militaire a reçu son pouvoir ».
En effet le chef militaire doit se
battre pour la conservation des biens de chaque homme ayant légué son
pouvoir au gouvernement pour qui l’armée agit, ainsi Locke précise que « le
droit de disposer de ses biens se situe sur un tout autre plan » que l’obéissance
aveugle demandé à tous soldat.
Dans ce texte donc est donc tout est centré sur une seule thèse, qui est
l’inviolabilité de la propriété privé.
En effet Locke multiplie les exemples
d’autorités pour nous faire adhérez son point de vue.
Pour lui la propriété
privée est à l’origine de la société civile puisque c’est elle qui pousse les
populations à léguer leurs pouvoirs naturels à un seule homme ou une seule
assemblée.
Ainsi sa thèse rejoint celle de Rousseau « Le premier qui ayant
enclos un terrain s'avisa de dire : " Ceci est à moi" et trouva assez de gens assez
simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile »..
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