John Locke
Publié le 01/10/2013
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«Les hommes peuvent acquérir toutes les connaissances qu'ils ont par le simple usage de leurs facultés naturelles, sans le secours d'aucune impression innée, et ( ... J ils peuvent arriver à une entière certitude de certaines choses sans avoir besoin { ... J d 'aucun principe inné.« John Locke
La philosophie de Locke vise avant tout à la solution de problèmes pratiques. C'est pourquoi il a abordé les problèmes les plus divers, de la médecine à la théorie de la connaissance, de l'économie à la religion, sans aucun esprit de système.
A la fin du XVIIe siècle, les progrès des sciences (mathématiques, physique, médecine) incitent certains philosophes, notamment en Angleterre, à appliquer les principes de la méthode expérimentale à la philosophie.

«
Principales œuvres
La philosophie de Locke vise avant tout à la solution de
problèmes pratiques.
C'est pourquoi il a abordé les problèmes
les plus divers, de la médecine à la théorie de la connaissance,
de l'économie à la religion, sans aucun esprit de système.
Lettre sur la
tolérance ( 1689)
Locke établit le principe de
la séparation entre l'État
et
l'Église.
Le pouvoir poli
tique doit se borner à la so
ciété civile et ne pas
s'étendre aux problèmes
religieux, qui relèvent de
la sphère privée.
Dans un
État laïc, toutes les confes
sions sont également légi
times.
Locke réclame la li
berté de conscience et de
culte, principe essentiel de
la philosophie libérale.
Essai sur I' enten
dement humain
(1690)
Cet ouvrage majeur de l'his
toire de la philosophie inau
gure l'empirisme.
Locke nie
la réalité des idées innées
et affirme qu'il n'y a rien
dans l'esprit avant l'expé
rience.
I:esprit humain vient
au monde comme une
«table
rase•.
Les idées sont pro
duites dans l'entendement
à partir de la sensation et
de la réflexion.
On ne peut
connaître que ce qui est
ob
servable: la théologie et la
métaphysique sont dis
qualifiées.
Par contre, les
idées mathématiques et
mo
rales ne renvoient qu'à elles
mêmes; elles peuvent donc
être connues
par évidence
intuitive et démonstration.
Traités du gouver
nement civil
(1690)
Locke critique la monar
chie absolue et hérédi
taire.
Pour lui, le pouvoir
politique est issu
d'un pacte
social et doit avoir pour but
de défendre la liberté
na
turelle des individus.
L'État n'est pas une fin en
soi.
S'il ne correspond plus
à la volonté populaire ou
s'il ne respecte pas la jus- tice,
il se
disqualifie.
Locke
fonde la doctrine libérale
de l'État et l'idéologie
du
laisser-faire.
Quelques pensées
sur l'éducation
(1693)
Puisque notre esprit se
forme par l'expérience et
l'entraînement , l'éducation
consiste à inculquer de
bonnes habitudes aux en
fants.
La maîtrise de soi est
la principale de ces bonnes
habitudes.
Le Christianisme
raisonnable
(1695)
Ce traité est un plaidoyer
en faveur d 'une
foi simple
et pure, à la fois
«naturel
le •
et fondée sur les Écri
tures, débarrassée de tout
dogmatisme théologique
et
indépendante de toute
Église.
«Les hommes peuvent acquérir toutes les connaissances qu'ils ont par
le simple usage de leurs facultés naturelles, sans le secours d'aucune
impression innée, et( ...
) ils peuvent arriver à une entière certitude
de certaines choses sans avoir
besoin( ...
) d'aucun principe inné.»
John Locke.
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