Jean-Paul SARTRE: Je regarde cette feuille blanche
Publié le 02/04/2005
Extrait du document
- Thème : la conscience.
- Objectif de l'auteur : montrer que la conscience n'existe pas comme une chose.
- Thèse : la conscience n'est pas en soi, elle est pour soi. Présenter l'articulation logique des idées en les expliquant.
«
est traduit dans le texte par le mot "spontanéité", désigne l'ouverture de la conscience sur ce qui n'est pas elle.Annoncer les conséquences de cette conception : la conscience et la certitude de l'existence d'autrui ; laconscience et l'ouverture sur l'avenir ou projet ; la conscience qui donne sens au monde.
SARTRE (Jean-Paul). Né et mort à Paris, en 1905 et 1980. Il fait ses études au lycée Henry IV.
Elève de l'Ecole Normale supérieure de 1924 à 1928, il fut reçu premier àl'agrégation de philosophie, en 1929.
De 1931 à 1944, il fut professeur de lycée.
Il demanda et obtint un congé en1945.
- La pensée de Sartre est influencée par Hegel, Husserl et Heidegger.
Ses premières recherchesphilosophiques ont porté sur l'imaginaire et l'imagination, qui consiste à se rendre présent un objet tenu pour absent.« L'acte d'imagination est un acte magique : c'est une incantation destinée à faire apparaître la chose qu'ondésire.» — La liberté se traduit par le retrait, c'est-à-dire la capacité de voir, dans ce qui est, ce qui n'est pas.
Laconscience, qui est liberté et intentionnalité, est néantisation.
« La néantisation est l'acte par lequel la consciencese libère de l'en-soi en le pensant...
Le pour-soi surgit comme néantisation de l'en-soi.
» Sartre définit ainsi l'en- soi: « Il faut opposer cette formule : l'être en soi est ce qu'il est, à celle qui désigne l'être de la conscience (le pour-soi) : celle-ci en effet a à être ce qu'elle est...
L'être en-soi n'a pas de dedans qui s'opposerait à un dehors...
L'en-soi n'a pas de secret : il est massif.» L'en-soi désigne souvent, pour Sartre, la réalité matérielle.
Sa définition dupour-soi : « Le pour-soi, c'est l'en-soi se perdant comme en-soi, pour se fonder comme conscience.
» — Le pour-soiest une manière pour l'en-soi d'être sur le mode du non-être.
L'existence de la conscience porte témoignage del'existence des choses.
La conscience est fascinée par ce qu'elle connaît :« son être est de n'être pas ce à quoi elleest présente.
» — « Le pour-soi est pour autrui.
» Sartre analyse l'autre et en rend compte par le trouble et larésistance qu'il provoque en nous.
Il définit : « Autrui, c'est l'autre, c'est-à-dire le moi qui n'est pas moi.
» Ladécouverte de l'autre est un conflit, où les deux parties se posent toujours, l'une comme sujet, l'autre comme objet.Il n'y a jamais deux sujets face à face.
« L'enfer, c'est les autres.
» — Son analyse du projet conduit Sartre à posercomme termes synonymes : être et faire.
Pour lui, l'existence précède l'essence.
— Telle est, succinctement etterminologiquement exposée, une doctrine qui est encore en plein accomplissement..
»
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