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« Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l'homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d'après une nécessité intérieure. »

Publié le 18/10/2012

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"A chacun sa liberté !" dit-on. Tout individu a, pour chaque action qu’il réalise, un ensemble d’intérêts et de motivations. Ces motivations peuvent être d’ordre intrinsèque, c’est-à-dire venant de l’individu en question, tel la curiosité, l’amour ou simplement le plaisir pris pour l’activité; ou extrinsèque, ce qui signifie qu’elles viennent de l’extérieur, tel la récompense, la punition, la contrainte ou l’évitement d’un mauvais sentiment. D’après Albert Einstein, illustre savant du XXème siècle, les raisons pour lesquelles l’homme agit comme il le fait entravent sa liberté. Ainsi il a dit : «Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité intérieure.«.  Nous pouvons alors nous demander  quels sont les facteurs qui influencent nos décisions et lesquels non ? Comment réagit un individu face à ses motivations ? Mais surtout qu’est-ce que la liberté ? Et l’homme peut-il être libre en fin de compte ? Tout d’abord définissons le mot Liberté. Au sens commun du terme, elle est vue comme l’absence de contrainte et l’indépendance dans l’action. C’est, en quelque sorte, l’ivresse de la liberté; son sentiment peut accompagner l'acte volontaire, et même lorsque l'action est empêchée, il nous reste le sentiment que c'est nous qui décidons de la direction de notre volonté. Mais ceci n’est pas le sens qui nous intéresse; ce n’est pas la signification philosophique du mot. En effet, à cette vision, deux autres s’y opposent : une conception moraliste d’une part et d’autre part, une conception déterministe. La première, présente chez Kant et Rousseau notamment,  est l’abandon du désir. Or il n’y a pas de liberté sans loi, car la liberté de tous serait contradictoire : les désirs universalisés s'annuleraient. La loi est donc nécessaire et il faut li...

« fixés d'avance par une puissance extérieure et supérieure à la volonté, en sorte que, quoi qu'on fasse, ils se produiront infailliblement », critique que le fait de s'abandonner à ses désirs.

En effet, agir ainsi n'est-ce  pas leur obéir, et dès lors un tel abandon ne relève-t-il pas d'une forme déguisée de déterminisme ? Nous serions alors victimes d'une illusion de la liberté-libre arbitre (où la volonté peut se déterminer et se décider sans cause): nous aurions une fausse conscience de la liberté de notre volonté parce que nous ignorons les véritables causes qui nous font agir.

Cette critique va être reprise chez de nombreux philosophes, principalement Nietzsche et Spinoza.                                                                                        C'est donc à ces deux définitions qu'Albert Einstein s'oppose en affirmant : « Je ne crois pas, au  sens philosophique du terme, à la liberté de l'homme. ». Cet illustre savant fait également allusion dans sa citation aux contraintes extérieures.

Contraintes qui influent sur le comportement de l'individu selon lui.

En effet, l'homme réagit à toutes sortes de manifestations extrinsèques.

Tout d'abord, la principale cause qui nous détermine, et ceci indépendamment de notre volonté et de notre liberté, c'est notre naissance.

Qui prétendrait le contraire ? Naître dans un milieu privilégié ou dans la misère, de parents épanouis ou limités, l'éducation reçue, les événements extérieurs tels que décès d'un proche, violences physiques, psychologiques, les valeurs enseignées, la culture imprégnée, tout cela détermine un être humain, cependant de manière relative, et cette constatation est fondamentale ; il n'existe pas, en effet, de déterministe fataliste possible où, dans les mêmes situations au détail près, deux personnes distinctes seraient semblables d'après leurs comportements.                . »

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