« Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l'homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d'après une nécessité intérieure. »
Publié le 18/10/2012
Extrait du document
«
fixés d'avance par une puissance extérieure et supérieure à la volonté, en sorte que, quoi qu'on fasse, ils se
produiront infailliblement », critique que le fait de s'abandonner à ses désirs.
En effet, agir ainsi n'est-ce pas
leur obéir, et dès lors un tel abandon ne relève-t-il pas d'une forme déguisée de déterminisme ? Nous serions
alors victimes d'une illusion de la liberté-libre arbitre (où la volonté peut se déterminer et se décider sans
cause): nous aurions une fausse conscience de la liberté de notre volonté parce que nous ignorons les
véritables causes qui nous font agir.
Cette critique va être reprise chez de nombreux philosophes,
principalement Nietzsche et Spinoza. C'est donc à ces deux
définitions qu'Albert Einstein s'oppose en affirmant : « Je ne crois pas, au sens philosophique du terme, à la
liberté de l'homme. ».
Cet illustre savant fait également allusion dans sa citation aux contraintes extérieures.
Contraintes qui influent
sur le comportement de l'individu selon lui.
En effet, l'homme réagit à toutes sortes de manifestations
extrinsèques.
Tout d'abord, la principale cause qui nous détermine, et ceci indépendamment de notre volonté et
de notre liberté, c'est notre naissance.
Qui prétendrait le contraire ? Naître dans un milieu privilégié ou dans la
misère, de parents épanouis ou limités, l'éducation reçue, les événements extérieurs tels que décès d'un
proche, violences physiques, psychologiques, les valeurs enseignées, la culture imprégnée, tout cela
détermine un être humain, cependant de manière relative, et cette constatation est fondamentale ; il n'existe
pas, en effet, de déterministe fataliste possible où, dans les mêmes situations au détail près, deux personnes
distinctes seraient semblables d'après leurs comportements.
.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme.
- Commenter ou discuter cette pensée de Paul Valéry : « J'estime philosophe tout homme de quelque degré de culture qu'il soit, qui essaie de temps à autre de se donner une vue d'ensemble, une vision ordonnée de tout ce qu'il sait, et surtout de ce qu'il sait par expérience directe, intérieure et extérieure. On peut concevoir un philosophe de très grand style qui n'aurait point de connaissance scientifique ». ?
- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des œuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma » par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivalen
- Si l'homme s'accomplit dans le travail, comment comprendre la pénibilité qui y est associée ainsi que les diverses formes d'aliénation qu'il engendre? Mais si l'homme ne s'y accomplit pas, pourquoi le travail s'impose-t-il partout comme une nécessité au point qu'il existe un droit au travail?
- Le machinisme est-il un obstacle au développement de la liberté humaine ? La technique asservit-elle l’homme au point que sans elle nous serions plus libres ?