« Je ne cherche point à m'instruire, il est trop tard. D'ailleurs, je n'ai jamais vu que tant de science contribuât au bonheur de la vie. » Appréciez cette pensée de Jean-Jacques Rousseau.
Publié le 30/06/2015
Extrait du document
«
,,.-, ...
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vement aux autres.
Elles adoptent une attitude assurée, sou
vent tranchante ou même cassante, sans aucune humilité.
Elles
se contentent des joies simples émanant du foyer,
du secteur professionnel ou de la considération de leur voi
sinage immédiat.
8) Un savoir étendu ne procure pas forcément le bonheur.
Le bonheur résulte de la satisfaction harmonieuse de
toutes les tendances de l'être humain pour autant qu'il sache
organiser, dans cette intention, sa vie personnelle.
Le bonheur individuel est une synthèse d'éléments
variés.
Dans ces derniers, entrent la santé, la vie familiale,
la situation sociale, l'emploi des aptitudes, la considération
par ses semblables ...
Or, ils n'ont aucun rapport direct avec
le degré d'instruction.
Beaucoup
de science peut troubler le bonheur en faisant
naître la crainte ou l'inquiétude.
Trop de science fait crain
dre les dangers et déclenche le sentiment d'insécurité et
d'angoisse devant l'avenir.
Parfois même, l'inquiétude du
savant augmente devant la complexité des problèmes à
résoudre et la faiblesse des moyens dont l'homme dispose
malgré tout son savoir.
Ill.
LE BONHEUR DANS L'IGNORANCE N'EST QUE QUII~TUDE DE
NATURE INFÉRIEURE.
Les conditions du bonheur ne sont pas les mêmes pour
tout le monde.
Aussi dit-on du bonheur qu'il est relatif.
Certaines tendances générales semblent cependant com
munes à tous les humains.
En premier lieu se placent les tendances dirigées vers
la conservation de l'individu et de l'espèce.
On ne peut nier ces tendances.
Il faut tenir compte de
leurs exigences et les satisfaire.
Le plaisir ou la sensation
qu'elJes font
éprouver quand elles sont satisfaites ne cons
titue pas le vrai bonheur.
En seconde place viennent les tendances intellectuelles
-43.
»
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