J. Fourastié écrit dans son livre. Le grand espoir du XXe siècle : « Les machines modernes en prenant pour elles toutes les tâches serviles, qui sont du domaine de la répétition inconsciente, en libèrent l'homme, et lui laissent les seuls travaux qui ressortissent en propre à l'être vivant, intelligent et capable de prévision. » Expliquez et discutez cette réflexion. ?
Publié le 13/04/2009
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- Remarques sur le sujet
• Le sujet : il s'agit d'un passage très souvent donné dans les examens; la connaissance du livre de Fourastié peut aider le candidat mais elle n'est pas indispensable. Il est nécessaire de s'arrêter sur l'expression machines modernes. Il ne s'agit pas de la machine en général, mais de la machine du XXe siècle (machine se réglant elle-même; entièrement automatique; ordinateurs; domaine de l'automation), que Fourastié oppose à la machine du XIXe siècle, laquelle contraignait l'homme à se transformer lui-même en machine. On trouve une bonne satire de cette mécanisation de l'homme par la machine dans le film de Charlie Chaplin, Les Temps modernes. On trouvera de bonnes critiques de la thèse de Fourastié dans l'ouvrage de Friedmann, Le travail en miettes (Gallimard/Idées). • Exemple d'introduction L'introduction et le développement des machines dans la production industrielle ont profondément transformé les rapports de l'homme et du monde, bouleversant à la fois les rapports de l'homme avec la nature et les rapports des hommes entre eux. En général, contrairement aux espoirs suscités, cette invasion des machines s'est traduite par une dégradation du milieu et une dégradation des conditions de vie pour le plus grand nombre. On hésite de ce fait à associer l'essor du machinisme à une « libération « de l'homme et à affirmer avec Fourastié : « Les machines modernes... « (citation complète).
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- Sujet : J. Fourastié écrit dans son livre, Le grand espoir du XXe siècle : Les machines modernes en prenant pour elles toutes les tâches serviles, qui sont du domaine de la répétition incons¬ciente, en libèrent l'homme, et lui laissent les seuls travaux qui ressortissent en propre à l'être vivant, intelligent et capable de prévision. Expliquez et discutez cette réflexion.
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