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italo calvino

Publié le 04/12/2012

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ITALO CALVINO - Pourquoi lire les Classiques ? Bonsoir, je me propose ce soir d'étudier avec vous le texte d'Italo Calvino, Pourquoi lire les Classiques ? Court texte de 7 pages mais néanmoins éloquent publié à titre posthume en 1996, aux Éditions du Seuil à Paris. Ce texte est en fait l'introduction d'un essai plus vaste intitulé justement Pourquoi lire les Classiques ? Mais avant d'aller plus loin dans le survol de cet essai, commençons par découvrir QUI était cet Italo Calvino ? ITALO CALVINO (1923-1985) Italo Calvino est d'origine italienne par ses deux parents mais né à Cuba en 1923. Sa vie sera longtemps marquée par son engagement politique : écrivant des textes pour divers journaux à saveur démocratique, tout en se dédiant à une carrière d'écrivain. Tout ceux qui l'ont côtoyé et lu, ont vu en lui un humaniste et un homme engagé. Le texte que vous venez de lire et que nous allons voir tout à l'heure est moins politique mais assurément tourné vers une certaine volonté d'éclairer les gens... Nous y reviendrons. Mais revenons à l'homme. Donc, dès l'enfance il quitte le pays de Fidel pour l'Italie et y arrive en pleine période Mussolinienne. Après avoir combattu dans la Résistance Italienne durant la Seconde Guerre Mondiale, il termine ses études littéraires à Turin tout en travaillant comme journaliste au périodique communiste l'Unità. Son premier roman, Le sentier des nids d'araignées, publié en 1947, s'inspire de la Résistance italienne. Il est suivi deux ans après par Le Corbeau vient le dernier (en 1949), toujours dans la même veine néo-réaliste, courant qui engage l'écrivain à relater des événements souvent de manière autobiographique de l'histoire de la Résistance. Ce sont les années 50 qui voient la rupture de Calvino avec des thèmes plus ou moins biographiques, et par la même occasion sa reconnaissance, comme l'un des auteurs majeurs de la littérature italienne. Calvino faisait référence à cette période en déclarant qu'après la Guerre, il avait tenté - sans obtenir de résultat probant- de raconter, à la première personne, son expérience de résistant. C'est seulement après qu'il ait adopté un point de vue extérieur, et donc un certain détachement, que son travail lui ait donné entière satisfaction. En adoptant, le point de vue du narrateur- personnage, il conférait un caractère fabuleux, fantastique au récit. Ainsi naît sa trilogie acclamée, qui lui vaut la consécration, Nos Ancêtres: constituée de Le Vicomte pourfendu (1952), Le Baron perché (1957) et le Chevalier inexistant (1959), marquant ainsi sa période fantastique. Calvino se démarque donc comme un conteur émérite, un fabuliste et un philosophe humoristique. Il réussi à amener dans ses écrits une certaine morale qu'il combine à un humour noir. Il expérimente aussi à cette période les niveaux de narration et les multiplie pour conférer à l'?uvre des niveaux symboliques et allégorique qui lui sont propres. Après 1956, son engagement politique au Parti Communiste Italien, qui transparaissaît encore dans ses romans du début des années 60 par un côté militaire, s'éteint. Il s'attardera dès 1963, à transmettre en romans ses réflexions sur le monde familier qui l'entoure (Dans Marcovaldo ou Les Saisons en ville, il montre comment la société et le monde urbain peut arriver à influencer les personnes et modifier leur rapport à la nature. Dans La journée d'un scrutateur : il émet des interrogations sur les principes de la démocratie et les limites de l'humain. - On voit encore son côté humaniste, social, épris de justice qui refait surface. Une autre période commence pour lui à partir du milieu des années 60. Homme cultivé, curieux et en perpétuelle recherche de sens, il publie milieu des années 60, deux articles : La mer de l'objectivité et Le défi au labyrinthe, où il réfléchit à la situation littéraire internationale et tente de définir sa propre poétique dans un monde de plus en plus complexe. La littérature de ses années explose littéralement en plusieurs courants, idéologies, quêtes de formes et cela coïncide avec son déménagement pour Paris. Arrivé donc à Paris en 1967, il fait la rencontre d'autres écrivains et théoriciens: Raymond Queneau, Georges Pérec et Jacques Roubaud qui font partie d'un « mouvement « L'OuLipo (pour Ouvroir de Littérature Potentielle) qui explore les diverses contraintes formelles en écriture et produit de nouvelles structures destinées à encourager la création. Calvino délaisse alors le journalisme et devient officiellement membre de l'Oulipo en 1972. Il y rencontre Roland Barthes, Claude Lévi-Strauss et de nombreux universitaires de la réputée Sorbonne qui le convainquent de se plonger dans les Classiques. Il entreprend donc une lecture et/ou une relecture des grands classiques de la littérature (Balzac, Shakespeare, Cervantes, Dante,..) C'est une période où il se voue entièrement à la création littéraire et la rédaction d'essais critiques sur l'art narra...

« Mais revenons à l’homme. Donc, d ès l’enfance il quitte le pays de   Fidel pour l’Italie et y arrive en pleine p ériode Mussolinienne.

  Apr ès avoir combattu dans la R ésistance Italienne durant la   Seconde Guerre Mondiale, il termine  ses  études litt éraires   à Turin   tout en travaillant comme journaliste au p ériodique communiste   l’ Unit à.

 Son premier roman,  Le sentier des nids d’araign ées ,   publi é  en 1947, s’inspire de la R ésistance italienne. Il est suivi   deux ans apr ès par  Le Corbeau vient le dernier  (en 1949), toujours   dans la m ême veine  n éo­r éaliste , courant qui engage l’ écrivain  à   relater des  événements souvent de mani ère autobiographique de   l’histoire de la R ésistance. Ce sont les ann ées 50 qui voient la rupture de Calvino avec des   th èmes plus ou moins biographiques, et par la m ême occasion sa   reconnaissance, comme l’un  des  auteurs majeurs  de la litt érature   italienne. Calvino faisait r éférence  à cette p ériode en d éclarant   qu’apr ès la Guerre, il avait tent é – sans obtenir de r ésultat   probant­ de raconter,  à la premi ère personne, son exp érience de   r ésistant. C’est seulement apr ès qu’il ait adopt é un point de vue   ext érieur, et donc un certain d étachement, que son travail lui ait   donn é enti ère satisfaction. En adoptant, le point de vue du   narrateur­personnage, il conf érait un caract ère fabuleux,   fantastique au r écit. Ainsi na ît sa trilogie acclam ée, qui lui vaut la   cons écration,  Nos Anc êtres : constitu ée de   Le Vicomte   pourfendu  (1952),  Le Baron perch é  (1957) et le  Chevalier   inexistant  (1959), marquant ainsi sa p ériode fantastique.. »

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