Introduction au cours de philosophie ECS
Publié le 04/11/2014
Extrait du document
«
Sommes-nous comme ces objets sans prix ?
L’objet sans prix n’est pas de la matière, c’est de l’image, du symbole .
Nous autres sommes construits
par des symboles déjà là avant même que nous venions au monde.
Nous sommes donc figurants
(objets de représentation) dans des systèmes de référence.
Le corps est ensemble de symboles qui
structurent le rapport au temps et à l’espace.
Ne nous sommes pas des corps désinvestis de toute relation à la cité, il y une politisation du corps .
Nous sommes donc faits par un ordre qui nous précèd »e.
Le fils et le père est un système de reflétant
reflété.
La façon avec laquelle je suis sensé exister précède mon existence.
Ex : le genre féminin et masculin est une construction normative .
La femme est un ensemble
d’attentes normatives qui la structurent.
Une femme ce n’est pas de la nature, mais de la culture.
Il y a préexistence du rapport reflétant reflété sur la chair.
Mon rapport au monde est structuré par
les règles de l’héritage.
Je suis pré esquissé .
Un être peut être Spes (expectative de naissance) In utero ou vivant.
(Ex : je peux désigner héritier le
fils de mon fils qui n’existe pas, mais il existe en droit)
Préexistence du politique sur la charnel.
Notre chair est déjà revêtue d’attentes.
On conçoit que ne nous sommes pas sujet au départ.
« Ainsi chacun naît objet capitalisé, image de
quelqu’un, chacun naît autre »
Nous sommes objets capitalisés.
Nous ne naissons pas JE, nous naissons autre, aliéné !
Aujourd’hui un individu est défini par son pouvoir d’achat.
Cette doxa est une croyance religieuse
soutenue par les ultra-libéraux.
On ne devient sujet qu’au moment où on voit ce qui nous pré esquisse (devenir autre chose qu’un
vecteur de transmission).
J’ai à devenir subjectivité .
Il faut que j’arrive à voir que je suis un objet,
condition sine quoi none.
Comment être moi-même si je suis englué par des stéréotypes qui me suivent.
Il peut s’avérer
nécessaires d’épouser des stéréotypes normatifs mais il faut le faire avec un recul.
Une conscience
critique sachant que ce n’est pas forcément moi.
Suis-je libre de penser ?
Pour commence à pense il faut casser l’orthodoxie (l’édifice normatif qui nous précède).
Ce qui est vrai du corps est de l’esprit (moins évident car invisible).
Cette désaliénation est une
condition pour devenir sujet.
L’individu n’a rien d’une subjectivité accomplie, elle est l’objet d’une conquête .
En fait, ce qui est
donné c’est « moi » en tant qu’objet, qui capitalise les attentes d’autrui, d’une société, d’une
civilisation.
Dans le Faust de Goeth (V683), dans un monologue célèbre : « Ce que tu as hérité de tes pères
acquières le pour le posséder » qui va être récité par Freud pour parler de la figure totémique du père.
Ce qui est mien et me constitue doit faire l’objet d’une phase d’aliénation.
On doit subir une phase de désaliénation , parfois critique comme l’adolescence par exemple.
Une
existence n’est pas dépourvue d’animation critique.
Le suc de la vie est cette phase de désaliénation
que tout le monde ne désir pas (on veut parfois la tranquillité ou la certitude) = être en crise est une
capacité.
« Tout ce qui est grand se tient dans la tempête » Platon.
(Crise , krino en grec = je juge, je suis capable de discriminer.
Cette capacité n’est pas une faiblesse.)
Deuxième temps :.
»
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