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Introduction au cours de philosophie ECS

Publié le 04/11/2014

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INTRODUCTION AU COURS DE PHILOSOPHIE Premier temps : On interroge les ruptures (la renaissance, la création de l'Etat). Il y a une relation entre continuité et rupture, héritage et révolution. Qu'est ce qui est objet de filiation dans le temps ? Que reçoit-on en héritage ? On reçoit des concepts clos (la vérité, le droit romain, l'idée du père pater familias) Héritage ? Juridiquement un héritage est un patrimoine (pater : père en latin) qui peut être un objet concret ou un rapport de droit comme une dette, une servitude ou même une dette morale. = Au moins autant abstrait qu'il est concret. On peut donc définir l'héritage comme un ensemble de relation entre les hommes. Texte de pierre Legenre+2 toiles Pierre Legendre mêle philosophie, psychanalyse et droit. Ces toiles provenaient d'une famille grecque de commerçants du 19ème siècle moment qui glorifie les échanges, la puissance bourgeoise. Quel est donc le sens de ces toiles ? Peu importe qui est représenté, il y a en outre la personne, l'homme bourgeois dans toute sa puissance, le père de famille dans son hiératique. Son attitude typique, est liée à la fonction du père. Ils incarnent le prototype (type 1er) du père et de la mère. La fonction prévaut sur la personne dans sa particularité idiosyncrasique (psychologique, ce qui fait l'Homme). La mère qui est la loi dans la maisonnée est affectée par une certaine douceur, mansuétude voire une sérénité. Ils sont gravés en temps que type. Legendre dit qu'on n'a pas affaire à des personnes mais a des fictions fondatrices qui vont être véhiculées de génération en génération. (Nous avons tous des photos de nos aïeuls qu'on ne connait pas mais qui détiennent une pesanteur symbolique qui structure verticalement la famille) Ces fictions symboliques sont infiniment plus fortes que les personnes. Comment nous nous constituons avec sur les épaules le poids de ces fonctions fondatrices ? Analyse du texte de pierre Legendre « Terme inaugural » : début de l'institution généalogique. L'individu ne naît pas individu, il naît fils de. Nous nous situons dans un ordre généalogique, le système de reproduction est déjà en place, nous somme classés avant notre naissance. La naissance biologique n'est rien devant la naissance sociale où la personne prend place, une place déjà définie. Comment venons-nous à exister dans le cadre, dans ce dispositif normatif autant que porteur de l'institution généalogique non pas autant que sujet ? Je prends place au sein d'un ordre prédéfini. Je suis une fonction Comment devenir donc sujet ? On ne devient individu qu'au moment où on pense notre héritage (ce qui préexiste) afin de nous émanciper de cela. Qu'est-ce qu'un objet et qu'est-ce que le sans-prix ? Le sans prix : hors circuit commercial, ne pouvant être négocié. (ex : le crucifix, ou le certificat d'études sont soustraits à la logique marchande, ils ne s'échangent pas. Ces objets ont de la valeur pour nous, valeur qui ne relève pas de la valeur marchande, une valeur à l'état pur, une valeur absolue) Comment se fait-il qu'il n'ait pas de valeur marchande ? Leur valeur tient à l'acte de transmission. Les objets dits « sans prix » acquiert cette valeur pure par l'héritage. Sommes-nous comme ces objets sans prix ? L'objet sans prix n'est pas de la matière, c'est de l'image, du symbole. Nous autres sommes construits par des symboles déjà là avant même que nous venions au monde. Nous sommes donc figurants (objets de représentation) dans des systèmes de référence. Le corps est ensemble de symboles qui structurent le rapport au temps et à l'espace. Ne nous sommes pas des corps désinvestis de toute relation à la cité, il y une politisation du corps. Nous sommes donc faits par un ordre qui nous précèd »e. Le fils et le père est un système de reflétant reflété. La façon avec laquelle je suis sensé exister précède mon existence. Ex : le genre féminin et masculin est une construction normative. La femme est un ensemble d'attentes normatives qui la structurent. Une femme ce n'est pas de la nature, mais de la culture. Il y a préexistence du rapport reflétant reflété sur la chair. Mon rapport au monde est structuré par les règles de l'héritage. Je suis pré esquissé. Un être peut être Spes (expect...
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« Sommes-nous comme ces objets sans prix ? L’objet sans prix n’est pas de la matière, c’est de l’image, du symbole .

Nous autres sommes construits par des symboles déjà là avant même que nous venions au monde.

Nous sommes donc figurants (objets de représentation) dans des systèmes de référence.

Le corps est ensemble de symboles qui structurent le rapport au temps et à l’espace. Ne nous sommes pas des corps désinvestis de toute relation à la cité, il y une politisation du corps .

Nous sommes donc faits par un ordre qui nous précèd »e.

Le fils et le père est un système de reflétant reflété. La façon avec laquelle je suis sensé exister précède mon existence. Ex : le genre féminin et masculin est une construction normative .

La femme est un ensemble d’attentes normatives qui la structurent.

Une femme ce n’est pas de la nature, mais de la culture. Il y a préexistence du rapport reflétant reflété sur la chair.

Mon rapport au monde est structuré par les règles de l’héritage.

Je suis pré esquissé . Un être peut être Spes (expectative de naissance) In utero ou vivant.

(Ex : je peux désigner héritier le fils de mon fils qui n’existe pas, mais il existe en droit) Préexistence du politique sur la charnel.

Notre chair est déjà revêtue d’attentes.

On conçoit que ne nous sommes pas sujet au départ.

« Ainsi chacun naît objet capitalisé, image de quelqu’un, chacun naît autre » Nous sommes objets capitalisés.

Nous ne naissons pas JE, nous naissons autre, aliéné ! Aujourd’hui un individu est défini par son pouvoir d’achat.

Cette doxa est une croyance religieuse soutenue par les ultra-libéraux. On ne devient sujet qu’au moment où on voit ce qui nous pré esquisse (devenir autre chose qu’un vecteur de transmission).

J’ai à devenir subjectivité .

Il faut que j’arrive à voir que je suis un objet, condition sine quoi none. Comment être moi-même si je suis englué par des stéréotypes qui me suivent.

Il peut s’avérer nécessaires d’épouser des stéréotypes normatifs mais il faut le faire avec un recul.

Une conscience critique sachant que ce n’est pas forcément moi. Suis-je libre de penser ? Pour commence à pense il faut casser l’orthodoxie (l’édifice normatif qui nous précède). Ce qui est vrai du corps est de l’esprit (moins évident car invisible).

Cette désaliénation est une condition pour devenir sujet. L’individu n’a rien d’une subjectivité accomplie, elle est l’objet d’une conquête .

En fait, ce qui est donné c’est « moi » en tant qu’objet, qui capitalise les attentes d’autrui, d’une société, d’une civilisation. Dans le Faust de Goeth (V683), dans un monologue célèbre : « Ce que tu as hérité de tes pères acquières le pour le posséder » qui va être récité par Freud pour parler de la figure totémique du père.

Ce qui est mien et me constitue doit faire l’objet d’une phase d’aliénation.

On doit subir une phase de désaliénation , parfois critique comme l’adolescence par exemple.

Une existence n’est pas dépourvue d’animation critique.

Le suc de la vie est cette phase de désaliénation que tout le monde ne désir pas (on veut parfois la tranquillité ou la certitude) = être en crise est une capacité.

 « Tout ce qui est grand se tient dans la tempête » Platon. (Crise , krino en grec = je juge, je suis capable de discriminer.

Cette capacité n’est pas une faiblesse.) Deuxième temps :. »

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