Immanence
Publié le 15/01/2023
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DEVOIR MAISON: DISSERTATION
« L’IMMANENCE »
Le therme « immanence » vient du latin in- (« dans ») et manere (« rester ») :
« rester à l’intérieur », « demeurer en »; en opposition avec le therme
« transcendental » du latin transcendere « passer au-delà », « surpasser ».
On est
dans l’immanence quand on est dans le réel et rien d’autre, il relève de l’horizontal.
A l’inverse, on est dans la transcendance si on considère que la lecture du monde
peut se faire verticalement: le monde intelligible pour les platoniciens.
L’immanence désigne ce qui réside en quelque sujet d’une manière permanente et
foncière; à un point de vue dynamique, ce qui procède d’un être comme
l’expression de ce qu’il porte essentiellement en lui; et en même temps ce qui
revient et s’incorpore à cet être, comme la satisfaction d’un besoin inné, comme la
réponse attendue ou cherchée à un appel intérieur, comme le complément et
simulateur.
C’est donc l’opposé de ce qui est extrinsèque et transitoire,
simplement extérieur ou dé nitivement extériorisé.
Il y a là opposition radicale et
ontologique entre transcendant et immanent comme entre extérieur et intérieur,
comme entre essence et existence.
La transcendance est le dépassement, la
sortie hors des limites du monde, alors que l’immanence est maintient à l’intérieur
de ces mêmes limites.
Certain sujet porte débat sur son appartenance au
transcendant ou à l’immanence.
Dieu est ainsi au coeur du débat: Est-il un être
transcendant ou immanent ? Pour y répondre nous verrons dans une première
partie la transcendance divine et dans une seconde l’immanence divine.
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Dans la pensée de Kant est transcendant ce qui est au-delà de toute
expérience possible.
L’usage transcendant des concepts de l’entendement est
donc dénoncé comme illégitime.
Pour la phénoménologie et l’existentialisme, la
transcendance désigne tout ce qui est au-delà de la conscience.
Heidegger y voit
« la structure essentielle du sujet » dont le propre est de se pro-jeter au-delà de luimême.
On dit transcendant ce qui dépasse un ordre, qui appartient à un ordre
supérieur.
La notion est particulièrement abstraite, mais ramène toujours à l’idée
d’extériorité et de supériorité.
On prend souvent Dieu pour exemple.
Le Dieu des
monothéismes est vu comme un être transcendant.
Il est extérieur au monde : il
n’est pas quelque part dans la création, il est hors de la création.
Il existe au-delà
d’elle.
Mais l’extériorité ne su t pas.
La transcendance renvoie à une di érence de
plan.
Les idées et les choses concrètes ne sont pas sur le même plan.
Elles
appartiennent à des ordres di érents.
Un élément est transcendant lorsqu’il relève
d’un ordre di érent et supérieur à un autre.
Dieu est transcendant au monde, mais
le monde n’est pas transcendant à Dieu.
Le monde est une création, il est inférieur
à son créateur.
De la doctrine théologique d'après laquelle Dieu n'est pas dans le
monde comme un principe vital animant un être vivant, mais et, à l'égard des
créatures, sinon les expressions de Leibniz: « ce qu'un inventeur est à sa machine,
c'est qu'un princes et à ce sujet, et même ce qu'un père et à ses enfants ».
De la
doctrine d'après laquelle il y a derrière les apparences sensibles ou les
phénomènes des « substances » permanentes ou des « choses en soi » dont elles
sont à la manifestation.
Pour Kant, les connaissances transcendantes sont celles
qui transgressent les limites de l’expérience et se révèlent par conséquent être des
illusions (ainsi en va-t-il par exemple de l’idée de l’âme humaine et de celle de Dieu
qui ne trouveront pour Kant de réelle légitimité que dans l’ordre de la pratique).
L’Ancien Testament décrit un Dieu transcendantal, séparé des hommes, lointain et
tout puissant.
Cette idée peut s’illustrer par l’épisode d’Adam et Éve croquant du
fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Le péché originel
provoque la chute du paradis : l’Homme se trouve séparé de son Créateur, et doit
tenter de retourner vers lui.
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La plupart des théologiens et des auteurs spirituels parlent de Dieu en
termes à la fois de transcendance et d’immanence.
Le philosophe juif néerlandais
d’origine portugaise du XVIIème siècle Spinoza, ses positions en matière de
religion lui on valu l’excommunication en 1656, vient du fait que sa conception de
dieu s’écarter de la conception monothéiste.
Il publiera son deuxième livre
concernant dieu sous un faux nom, il avait conscience que parler de la conception
de dieu en s’écartant de la vision classique aurait pu lui porter préjudice et par
prudence, ne publiera pas sous son nom de son vivant.
Que rejette Spinoza dans
la vision classique de dieu ? Il rejette d’abord l’idée que dieu serait un être doté
d’une volonté, qui aurait un projet et dont nous autres êtres humains serions en
quelque sorte le résultat.
C’est l’idée qu’on attribut à dieu des propriétés
humaines: les sentiments qu’on attribut à dieu.
Dans l’Ancien Testament, dieu est
représenté comme abominable, colérique, vengeur qui sont des caractéristiques
propre de l’être humain mais ne peuvent pas être attribués à un être parfait et
in nie tel que dieu.
Celui-ci dénonce la vision anthropomorphique de dieu, la vision
d’attribué a dieu des propriétés humaines, c’est-à-dire des propriétés d’être nie
et imparfait.
Il reproche aux hommes d’avoir créé un dieu à leur image; une vision
limité de la nature de dieu qui n’est pas du tout adapté à la nature véritable de
dieu.
Ce que nous....
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