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Imaginer, est ce là tout le bonheur ?

Publié le 15/08/2012

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Le cas de l'amour est également perçu comme notre plus grand bonheur qui est infini tant que l'amour reste d'actualité. Il est difficile de cerner ce sentiment et d'expliquer comment un seul individu est capable de faire le bonheur d'un autre. Pourtant ce lien existe. L'amour est le sentiment qui reflète le plus notre condition humaine. En effet, l'homme est un être de recherche et veut toujours ce qui est impossible à obtenir. L'amour fonctionne exactement pareil. En effet, la quête de l'autre m'amène à le vouloir encore plus. Plus la quête est difficile, plus le bonheur prend forme puisque le désir monte et finit par se montrer omniprésent. Ce sentiment de béatitude grandit au fur et à mesure pour s'épanouir totalement quand le désir se réalise enfin. Ainsi cette forme de bonheur est totalement durable avec peut être un risque de s'ennuyer selon les périodes, mais le bonheur reste tant que les sentiments sont là. Sans amour, la vie serait paisible comme dans les cimetières. La pulsion de cette passion, ce «feu« est ainsi décrit comme le plus grand bonheur connu, celui qui est dit «véritable« et qui est néanmoins accessible à tous et à toutes. 


« rend absolument pas heureux.

Ne plus pouvoir se détacher de l'imagination permet d'être prisonnier de celle ci et ainsi renvoit au malheur.

L'ampleur que peutprendre l'irréel peut être utilisé de façon excessive qui peut nous envoyer directement dans un autre cercle vicieux et malsain dont il est extrêmement difficile desortir.

En effet l'excessivité de l'imaginaire n'empêche pas la continuité de notre vie mais finalement se rendant compte que l'imaginaire est beaucoup plus agréablecar il peut réaliser tout ce que l'on souhaite, la réalité prend la forme d'une déception et peut paraître sans intérêts et totalement ennuyeuse.

Dans ce cas là, on préfèreretourner se nourrir d'illusions dans son imagination plutôt que de vivre une vie qui finalement est peut être trop dure à accepter.

Ainsi, l'individu continu de vivred'un bonheur totalement illusoire et sans valeur qui peut le mener à sa perte.

En effet, on peut observer que notre condition humaine nous force à vouloir toujoursaller plus loin, on veut se surpasser, franchir les limites, l'impossible.

Alors pour le cas de l'imagination, on peut exciter ses illusions par des substances dangereuses etbien souvent illicites qui agissent directement sur le cerveau et transporte dans des «paradis superficiels».

L'esprit est alors rassasié par ses innovations et s'habitue cequi créer de nouvelles dépendances.

Ainsi l'imaginaire peut avoir une part de bon, mais abusivement le bonheur qui en découle ne peut être évidemment qu'illusoireet superficiel.

L'imagination peut alors être dangereuse et destructrice si on est déjà fragile et qu'on ne sait pas se contrôler.

D'autre part, ces illusions peuvent faireoublier à l'individu qu'une vie simple avec son cercle social peut constituer son plus grand bonheur, un bonheur durable. Notre vie s'inscrit dans nos échanges sociaux.

Ils peuvent être l'élément qui conduit à un bonheur totale, une béatitude absolue.

L'autre peut faire notre plus grandeforce car on peut tout partager.

Mais autrui nous conduit-il seulement au bonheur ou risque t-il de nous décevoir un jour prochain ?La question se pose, en effet.

Avant tout, autrui permet de nous endurcir, de pouvoir vivre convenablement.Même s'il faut d'abord s'aimer soi même avant d'aimer l'autre pour être réellement accepté et aimé, la satisfaction individuelle s'accompagne également d'un échangesocial qui est indissociable.

Ainsi grâce à ses échanges, on se sent utile, apprécié et aimé et grâce à nos amis et à notre famille on peut prendre conscience de notreplace dans le monde et qu'on existe bel et bien.

Le bonheur durable est alors possible dans la mesure où l'autre comble le vide qu'il reste en nous.

Ainsi, encontribuant à notre épanouissement et à notre bien être, l'homme peut être heureux dans sa vie par son cercle social.

On peut même être soutenu dans les cas derechute de l'homme.

Puisqu'il n'est plus seul et qu'il est entouré, il peut ainsi résister aux pires contraintes.

Il a plus de facilités à dire ce qu'il ressent à des personnesde confiance qui l'aident en compatissant et en partageant sa douleur rien qu'avec l'écoute.

Dès lors, en confiant son mal être, un soulagement peut s'effectuer ce quiaide grandement l'homme à pouvoir plus facilement et plus vite reprendre le cours de sa vie grâce à cette libération et ainsi pouvoir ré-atteindre le bonheur qu'il s'estfixé, c'est à dire durable.

Aristote disait que «L'ami est nécessaire à l'actualisation en soi des facultés les plus hautes» .En défendant ce point de vue, le philosopheaffirme qu'autrui et plus précisément les amis sont absolument indissociable de notre condition humaine, de notre vie.

L'amitié est une des valeurs sûres de la vie: lafamille proche et les amis sont les êtres avec lesquels nous échangeons le plus et surtout le mieux, c'est avec eux que nous allons partager les plus grands moments debonheur et les peines aussi.

Comment alors penser que le bonheur peut s'effectuer sans autrui? Ainsi notre cercle social nous encourage à vouloir vivre mais l'amourreste cependant le sentiment le plus fort qui existe au monde.Le cas de l'amour est également perçu comme notre plus grand bonheur qui est infini tant que l'amour reste d'actualité.

Il est difficile de cerner ce sentiment etd'expliquer comment un seul individu est capable de faire le bonheur d'un autre.

Pourtant ce lien existe.

L'amour est le sentiment qui reflète le plus notre conditionhumaine.

En effet, l'homme est un être de recherche et veut toujours ce qui est impossible à obtenir.

L'amour fonctionne exactement pareil.

En effet, la quête de l'autrem'amène à le vouloir encore plus.

Plus la quête est difficile, plus le bonheur prend forme puisque le désir monte et finit par se montrer omniprésent.

Ce sentiment debéatitude grandit au fur et à mesure pour s'épanouir totalement quand le désir se réalise enfin.

Ainsi cette forme de bonheur est totalement durable avec peut être unrisque de s'ennuyer selon les périodes, mais le bonheur reste tant que les sentiments sont là.

Sans amour, la vie serait paisible comme dans les cimetières.

La pulsionde cette passion, ce «feu» est ainsi décrit comme le plus grand bonheur connu, celui qui est dit «véritable» et qui est néanmoins accessible à tous et à toutes.

On peutainsi citer le mythe de l'androgyne que défend Platon dans le texte Le banquet.

Ainsi d'après la légende, les hommes auraient été couper en deux par punition pouravoir provoqués les Dieux.

Suite à cet acte, l'homme partagé serait à la recherche de sa moitié, son «âme sœur» pour pouvoir être rassemblé de nouveau et êtrepleinement heureux.

Ainsi autrui nous aide à nous développer, à nous épanouir et enfin à atteindre le bonheur absolu.

Mais bien que notre cercle social contribue ànotre bien-être, il se peut qu'il puisse également nous détruire, nous rendre malheureux.

Ainsi, lors d'une déception autrui peut être dangereux.

C'est pourquoil'homme dans son entière composition est un être de questions, de jugements et de sentiments complexes qui sont toujours incertains et réversibles.

Dès lors, si on nepeut pas être réellement heureux quand nous sommes seuls ni quand nous sommes entourés car le destin peut toujours changé, alors l'existence du bonheur durablepeut être remise en cause.

En outre, le bonheur est d'abord une recherche, une croyance que poursuit l'homme toute sa vie et qui donne un but ultime à atteindre, unsens à sa vie. Ainsi, l'homme peut-il se satisfaire du pouvoir de son imagination ou est ce que la réalité ne joue t-elle pas un rôle dans son bonheur ? Le bonheur dépend de nous, denotre bon vouloir mais également d'autrui car il nous aide à nous développer, il nous apprend à nous épanouir.

Mais ce qui nous permet de rechercher ce but ultime,c'est d'abord croire en celui-ci.

En effet, «l'espoir fait vivre.» Pascal disait que même celui qui va se pendre n'a pas totalement perdu espoir puisqu'il est persuadé quela mort le soulagera de sa souffrance.

Le bonheur est peut-être moins une réalité qu'un désir mais la croyance en celui ci est forte car c'est pour lui que les hommescontinuent de vivre, de travailler, de se battre et même parfois, de souffrir.. »

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