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Il y a des philosophes qui tâchent de persuader aux hommes que le plaisir n'est point un bien et que la douleur n'est point un mal (Malebranche)

Publié le 14/10/2011

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malebranche

Ce texte est, évidemment, dirigé contre la conception stoïcienne du libre arbitre et de l'indifférence à la douleur. Pour les stoïciens, nous devons rester maîtres de notre réaction à l'événement, et dominer toute tendance à nous abandonner à la douleur ou même au plaisir. L'indifférence du sage aux faux biens. et sa fermeté d'âme face à la douleur, lui garantiront indépendance et paix intérieure.

malebranche

« CORR!Gl REMARQUES D'ENSEMBLE SUR LE TEXTE.

• Ce texte est, évidemment, dirigé contre la conception stoïcienne du libre arbitre et de l'indifférence à la douleur.

Pour les stoïciens, nous devons rester maîtres de notre réaction à l'événement, et dominer toute tendance à nous abandonner à la douleur ou même au plaisir.

L'indifférence du sage aux faux biens.

et sa fermeté d'âme face à la douleur, lui garantiront indé­ pendance et paix intérieure .

• A la conception des stoïciens, Malebranche oppose l'invoca­ tion de l'expérience vécue qui, selon lui, anéantit leurs recom­ mandations d'indifférence et de sérénité.

• En ce qui concerne l'organisation générale du texte, il est aisé d'en saisir les trois moments principaux: - Rappel de la conception stoïcienne et de son ascendant sur les esprits (« ...

les visionnaires sont véhéments»).

- Critique de cette conception par la référence à l'expérience vécue.

- Mise au point finale, dissociant la signification objective du plaisir ou de la douleur, de l'utilisation qui peut en être faite.

• Pour effectuer un « éclairage différentiel » de la critique du stoïcisme telle qu'elle est conduite dans le texte, on pourra se reporter à l'interprétation hégélienne de la signification philoso­ phique et historique du stoïcisme (Phénoménologie de l'esprit, IV,« La vérité de la certitude de soi-même».

Édition Aubier-Mon­ taigne, tome 1, page 169 et suivantes) .

Hegel y caractérise l'atti­ tude stoïcienne comme « impassibilité sans vie», qui «se retire toujours dans la simple essentialité de la pensée ».. »

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