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Husserl Edmund Philosophe allemand

Publié le 01/04/2019

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Husserl Edmund Philosophe allemand

 

* 8.4.1859, ProBnitz, Moravie

 

+ 26.4.1938, Fribourg en Brisgau

 

Husserl commence par enseigner la philosophie dans plusieurs universités allemandes - Halle (1887-1901), Gottingen (1901-1916), Fribourg-en-Brisgau (1916-1936) - avant d'être exclu du corps professoral par les nazis, en raison de son ascendance juive. Sa pensée s'inscrit dans la tradition des Lumières et de la philosophie de la raison. Il définit les fondements de la phénoménologie dans \"Les Recherches logiques\" (1900-1901) et \"Idées directrices pour une phénoménologie pure et une philosophie phénoménologique\" (1913). Plusieurs oeuvres majeures suivront, \"Logique formelle et transcendantale \" (1929), \"Méditations cartésiennes\" (1932), \"Expérience et jugement\" (1939).

 

Dans une oeuvre tardive et essentielle, \"La Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale\" (1936), il analyse le caractère profondément aliénant des sciences modernes : le désarroi de la conscience européenne remonte, selon lui, à la révolution galiléenne, qui a fait de l'objectivité le seul cadre de référence de la modernité. La réflexion de Husserl a exercé une profonde influence sur des philosophes comme Max Scheler (* 1874, + 1928), Martin Heidegger, Jean-Paul Sartre et Maurice Merleau-Ponty.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Husserl Edmund , 1859-1938, né à Prossnitz (Moravie), philosophe allemand. D'ascendance juive, Husserl se convertit au luthéranisme en 1886.

Après des études scientifiques à Vienne, couronnées par une thèse de doctorat de mathématiques, il mena une carrière universitaire en philosophie à Halle d'abord (1887-1901), à Göttingen ensuite (1901- 1916), à Fribourg enfin (1916-1936), où il eut Martin Heidegger pour successeur.

Il fut rayé définitivement de la liste des professeurs en 1936 par le pouvoir nazi.

Son œuvre est considérable, tant par les volumes publiés que par l'énorme masse des inédits.

À sa mort, son élève, H.

L.

Van Breda, transporta clandestinement à Louvain sa bibliothèque et ses manuscrits.

Les archives Husserl (qui conservaient trente mille pages d'inédits) ont entrepris depuis lors la publication des œuvres complètes, Husserliana , chez M.

Nijhoff à La Haye.

Du vivant de Husserl ont paru notamment : Recherches logiques (1900-1901, puis 1913), Idées directrices pour une phénoménologie (1913, tome I, seul publié de son vivant), la Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale (1936, son testament).

Son influence s'est exercée sur des penseurs comme Scheler, Fink, Heidegger, Merleau-Ponty, Sartre et Levinas. La philosophie. Selon Husserl, la philosophie se doit d'être une phénoménologie, ou étude des phénomènes, c'est-à-dire de ce qui apparaît à la conscience.

Il s'agit d'analyser cette apparition pour elle-même –la « chose même » –sans se préoccuper de déterminer le rapport qu'elle entretient avec l'être dont elle est l'apparition ou avec le sujet auquel elle apparaît.

Le projet phénoménologique se marque dans cette volonté de se maintenir au niveau du pré-réflexif, sur lequel la réflexion, ou la science, prend appui, mais qu'elle néglige dès lors qu'elle prétend rendre raison d'elle-même.

La philosophie doit être plus rigoureuse que la science en s'installant en deçà de celle-ci.

Contre le psychologisme (qui réduit le raisonnement au seul flux des états psychiques éprouvés) et l'empirisme (qui, par définition, est incapable de rendre compte de son principe selon lequel l'expérience est la seule source de la vérité, puisque l'expérience est particulière), Husserl définit une science des essences, ou science eidétique : l'essence s'éprouve dans une intuition vécue, la « vision des essences » ( Wesen schau ), étant donné que l'essence est ce en quoi la « chose même » nous est révélée dans une « donation originaire ».

La science des essences, introduction nécessaire à la connaissance du monde matériel, débouche sur la question de la subjectivité.

Par la réduction (épochê, ou mise entre parenthèses) de l'attitude naturelle, professant un réalisme naïf selon lequel le monde entre après coup dans la conscience, sous la forme de représentations, Husserl dévoile la structure intentionnelle de la conscience : la conscience est conscience de quelque chose, elle est visée de l'objet. En ce sens, elle s'impose comme la source de toute signification, en incluant le monde en elle non pas réellement, mais intentionnellement, comme phénomène. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brentano Clemens cogito conscience eidétique Heidegger Martin Idées directrices pour une phénoménologie phénoménologie philosophie Ricœur Paul temporalité transcendantal Les livres Husserl Edmund, page 2422, volume 5. »

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