HUME et l'existence d'un moi (identité personnelle)
Publié le 02/11/2014
Extrait du document


«
(Je ne vois pas bien quelles questions je pourrais me poser sur l'argument précédent, aurais-tu
des pistes de reflexion?) Je trouve que Hume se plante parce qu’il ne considère pas (ou il
efuse de considérer) la possibilité d’accumulations des impressions et de leur variabilité.
Il y a
différents degrés de forces pour un même sentiment.
Il conçoit un MOI qui serait
monolithique .
Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi-même, je tombe
toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur ou de froid, de lumière ou
d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir.
3eme Partie:
Argument:Quand Hume rentre dans son « moi-même » et qu'il tombe sur des perceptions
particulières cela revient à dire que lorsqu'il prend conscience de ses perceptions, elles sont
toujours différentes et varient d'une à l'autre.
Pour illustrer cette idée il prend l'exemple du
théâtre.
En effet le theâtre est un lieu ou rentrent et sortent des acteurs, avec des
caractéristiques et des bases différentes.
Il est de même pour les perceptions qui rentrent et
sortent de notre esprit, qui se succèdent sans enchaînement clair et précis.
Il n'y a donc en le
MOI aucune simplicité qui permettrait de le définir de telle ou telle manière, ni aucune
perception identique qui laisserait le MOI inchangeable.
Hume ajoute que c'est la succession
de ces impressions qui créent l'esprit, mais nous ne savons pas ou ces impressions se situent,
d'ou elles proviennent,ni même de quiu elles sont faites.
Explication:
Aucune pour le moment...
Aurais tu des idées.? Ce que reproche Hume à certains philosophes,
c’est de dire que le moi est identique (« nous sommes certains, avec une évidence qui dépasse
celle d'une démonstration, de son identité et de sa simplicité parfaites.
»).
Il a raison de le leur
reprocher et en même temps il a tort.
Si je change d’idée ou si je ressens les choses
diféremment à un moment T ou Y, si j’aime un truc, une personne et que dans quelques mois,
je ne l’aime plus tout, le fait est que c’est toujours le même MOI qui est en jeu.
Il y a à la fois
une permanence du Moi et une très grande variabilité ; ce qui est permanent, finalement, c’est
cette accumulation des impressions particulières.
Ce n’est pas parce qu’elles se succèdent
qu’elles s’annulent : elles ont été en nous et y restent : le ressenti demeure dans la mémoire et
est constitutif du Moi.
Si on reprend l’allégorie du théâtre utilisée par Hume, les acteurs
rentrent mais restent si bien qu’au bout du compte, il y en a des millions ; et il y en a tant
qu’on a beaucoup de mal à les retrouver.
Ça rejoint un peu la théorie des Idées de Platon (tu
peux chercher dans Wikipédia « Théorie des Idées »).
Voilà ce que j'en ai tiré pour le moment! Est ce que tu pourrais me dire ce que tu en penses,
voir si je ne suis pas en Hors-sujet, et me donner quelques pistes de reflexion sur mes
explications s'il te plait!
Merci pour la définition du terme « idées réelles »!.
»
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