Hume: Empirisme et Scepticisme
Publié le 18/12/2009
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Pour Hume, sont données à l'esprit d'abord des impressions, à savoir des perceptions vives, et en second lieu les idées qui en sont les copies affaiblies (Traité de la nature humaine). Au point de départ de sa philosophie, nous rencontrons donc, non seulement des données élémentaires, mais encore des données qui ne se distinguent que par la manière dont nous en faisons l'expérience. Il n'y a pas d'extériorité, celle des choses* dont nous instruisent les sens, ni d'intériorité, celle de l'esprit quand il réfléchit sur lui-même : il n'y a que l'expérience et ses critères, la vivacité ou la faiblesse du senti.
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Hume est un empiriste : les faits, rien que les faits, points de départ de l'expérience, à l'exclusion de toute hypothèse métaphysique.
Ce sont eux qui nourrissent la philosophie de Hume, qui se déploie dans deux directionsessentielles : d'une part, il veut édifier une science de la nature humaine en employant une méthode expérimentale,semblable à celle de Newton.
Pour Hume, il existe une « nature humaine », que l'on peut étudier.
D'autre part, parune étude critique de la connaissance, il détruit la notion de causalité, fondement de la métaphysique, mais aussi dela science.
Toute connaissance résulte d'un assentiment collectif et, par conséquent, est « probabiliste ».
Ildébouche ainsi sur le scepticisme, mais un scepticisme modéré, car l'esprit possède, malgré son impuissance àatteindre la vérité, des règles d'action..
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