Devoir de Philosophie

Hobbes, Le Léviathan chapitre XIII

Publié le 15/02/2013

Extrait du document

hobbes

Hobbes, Le Léviathan chapitre XIII L’expérience confirme que les hommes sont belliqueux Introduction   Selon Hobbes dans cet extrait du Léviathan (chapitre XIII), 1651. L’Homme à l’état de nature est un être perfide belliqueux (qui aime la guerre, la recherche) qui nécessite une autorité supérieure pour vire en paix, seul un état fort pourrait le permettre. Pour comprendre les écrits de Hobbes, il est nécessaire de dire qu’il eut une vie placée sous le signe de la guerre. Les écrits du Hobbes, et surtout celui du Léviathan suivirent cette confusion. Son objectif était d’assurer et obtenir la paix et l’ordre. Les guerres de religion en France et les guerres civiles en Angleterre l’amenèrent à développer une philosophie où il considère que seul l’absolutisme de l’État, à qui les hommes confient par contrat le soin de les gouverner, peut maintenir le droit et garantir la paix. Le motif principal qui pousse les gens à faire un contrat politique est la sécurité. Les hommes s’associent pour mettre fin aux luttes et être à l’abri les uns des autres. Par exemple, pour cela ils remettent leur souveraineté entre les mains d’un État puissant, afin de vivre en paix. Le nom de Léviathan vient de la mythologie phénicienne qui en fait le monstre du chaos primitif. Réveiller un Léviathan reviendrait à détruire l’ordre existant. On retrouve plusieurs descriptions de ce Léviathan, il est appelé à plusieurs reprises « dragons des mers «, « monstre marin « ou encore « dragon marin «. Cependant, ce montre ne représente ni le bien, ni le mal. Il apparait dans le livre de Job Hobbes tout au long du texte nous amène à nous demander quelle est la nature de l'Homme ? Pourquoi faut-il un État ? Ce texte se divise en 3 parties. On remarque dans un premier temps que du début à la ligne 5 l’auteur nous montre une image pessimiste mais réalis...

hobbes

« verrons comment Hobbes atténue ses accusations contre le genre humain. I)             Une image pessimiste mais réaliste de l'homme et de son comportement    Hobbes s'efforce de justifier sa thèse de l'agressivité naturelle de l'homme, en invoquant deux types d'arguments, après avoir rappelé le caractère naturel de cette agressivité, Hobbes note que celui-ci peut paraître étrange ; en effet seul l'état social est directement observable, et à cet état règne l'entraide, la collaboration, la coopération, la division et la complémentarité des tâches, la propriété, l'obéissance aux lois, bref, la communauté et le respect de l'autre.

Comment peut-on croire que l'homme est naturellement asocial quand on observe partout son évidente sociabilité ? Pour Hobbes cette vie communautaire est justement possible grâce à la loi instaurée par le Souverain et dont la puissance de celui-ci garantit le respect.

Il est fait allusion à cette idée à la fin du texte, nous y reviendrons. Hobbes évoque maintenant les arguments qui doivent convaincre son lecteur que l'homme est naturellement agressif, même si cela paraît étrange : "c'est pourquoi peut-être, incrédule à l'égard de cette inférence tirée des passions, cet homme désirera la voir confirmée par l'expérience".

Le premier argument est une inférence, c'est-à-dire une déduction simple qui consiste à tirer une conséquence d'une proposition donnée.

Le point de départ du raisonnement est ici une certaine conception de la nature humaine : l'homme a des passions innées facteurs de conflits comment il est cité précédemment que : « nous trouvons dans la nature de l'homme trois causes principales de querelles : premièrement le désir de compétition, deuxièmement la méfiance, troisièmement l'orgueil ».

L'homme est donc source de désaccord, de discorde, d'affrontement, et on comprend alors que l'état de nature soit un état de guerre et qu'un pouvoir commun soit nécessaire. Il s'agit bien ici d'une inférence, c'est-à-dire d'un raisonnement, car l'état de nature n'est nulle part directement observable, il faut donc le reconstituer par la pensée, en former un concept purement abstrait.

Chez Hobbes, comme par exemple chez Rousseau plus tard, l'état de nature n'est pas une conjecture historique, mais une hypothèse logique définie négativement par rapport à la société humaine. Pour Hobbes, l'inégalité qui provoque entre les hommes la rivalité et la guerre, après avoir fait éclore en eux les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles