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Hobbes

Publié le 10/03/2014

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D'ordinaire, un individu se sent libre lorsque que rien ni personne ne le contraint à faire quelque chose. Lorsque l’on doit obéir, nous avons le sentiment de ne plus agir à notre façon, de ne plus être vraiment libre. Ces idées paraissent évidentes. Peut-on pourtant les accepter sans interrogation? Peut-on opposer liberté et obéissance? Obéir, est-ce réellement renoncer à être libre? Afin de mieux comprendre cette question, nous allons analyser les termes principaux. Qu'est-ce qu'obéir? Obéir consiste à faire ce que veut, ce que commande un autre. L'obéissance suppose un état de contrainte, parfois de soumission, et dans certains cas d'aliénation. L'expression « être libre « peut être analysée sur deux plans. En effet, est libre sur le plan moral ou politique celui qui a le droit de faire ceci ou cela. Mais être libre correspond également à être l’auteur de ses actes, le véritable responsable de sa conduite, que celle-ci soit conforme ou non à ce que j’ai le droit de faire. C’est donc sur ces deux plans que nous allons voir si l’obéissance implique ou non le renoncement à la liberté. Renoncer, c'est abandonner quelque chose, ou la pré...
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« nous existons comme conscience libre.

Nous sommes « condamnés à être libre », condamnés à choisir.

Une personne libre qui abandonnerait réellement sa liberté est tout à fait impensable et contradictoire.

Cet individu affirmerait sa liberté à travers l'acte même par le quelle il voudrait s'en débarrasser.

L'obéissance ou la désobéissance les décisions de la conscience.

Celle-ci ne peut pas ne pas distinguer et découvre, dans l'inquiétude, qu'elle n'a pas la droit de fuir sa liberté.

Le problème n'est plus le même si l'on exerce sur notre détermination une contrainte telle que nous n'avons plus la possibilité de choisir.

Mais où se stoppe ce pouvoir? Où débute la contrainte qui prive le sujet de liberté? Sans étudier tous les obstacles que soulèvent ces interrogations, on peut rappeler que les hommes vont jusqu' à risquer leur vie, lorsqu'ils jugent inacceptable ce que l'on prétend leur imposer, vont jusqu'à risquer leur vie (grèves de la faim par exemple).

Ces exemples nous font réfléchir sur le fait que lorsqu'on obéit, on a pu choisir de ne pas désobéir.    S'il semble impossible de dire qu'obéir, c'est nécessairement renoncer à sa liberté, c'est que, comme l'écrivait Rousseau, « renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme.

Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme ».

Elle est en quelque sorte impossible.

Comment concevoir alors une vie sociale, nécessaire à l'humanité? L'obéissance à des lois communes n'implique-t-elle pas obligatoirement que l'on renonce à sa liberté pour se contenter de droits limités?  La liberté des hommes est confuse, elle engendre donc un état de guerre permanent de tous contre tous.

Cette idée à été développée par Thomas Hobbes.

Les hommes étant menacés jusque dans leur vie par le choc de leur liberté devraient abandonner intentionnellement la totalité de leurs droits à une puissance supérieure.

Le souverain de l'Etat doit obligatoirement rendre impossible le désordre.

Il doit donc assurer la paix civile et. »

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