« Herméneutique Philosophique Et Herméneutique Biblique » Chez Paul Ricoeur

« Il y a 5 partie (matière) à la rhétorique-inventio-memoria-dispositio-l'actio-elocutio Les deux premières traite de l'art de mettre en forme le discours.Par exemple, le discours juridique suit un plan stricte:-exordium/proemium.

C'est l'introduction.

Les orateurs latin ont théorisé ce nom sous le nom de captatiobenevolentiae.

On veut gagner la bienveillance de l'auditoire.-Narratio: exposé des faits-Argumentatio/probatio: preuve, argumentation-refutatio: détruire les arguments de l'adversaire-peroratio: péroraisonOn choisissait les arguments en recourant autant au coeur qu'à l'intelligence.

On trouve ces arguments dans destextes, des ouvrages.

On n'attend pas qu'il invente des nouveaux arguments.

Il faut sélectionné celui qui est le pluspertinent.

Où est la marge d'originalité, de liberté? La différence se fait dans la fluidité, le choix des arguments,l'expression, l'art de la formule, un art de conclure.

La disposition est l'art de placer ces arguments dans le bonordre.

L' elocutio est un corpus de stylistique.

Il va se développer une théorie des trois styles:-simple: c'est un style bref et nerveux, lexique choisit précisément.

Cela écarte tout ornement excessif.

Lesorateurs athéniens avait ce style, ou Pascal (le coeur à ses raisons que la raison ne connait pas...

le moi esthaïssable).-tempéré: il vise la séduction, le charme, il est orné de métaphores, et est animé d'un certain rythme-élevé: véhément, riche éclatant, a un effet puissant sur l'auditoire et vise à émouvoir.

On trouve ce style dans latragédie ou l'épopée.

La memoria est une technique annexe qui vise a mémoriser le discours.

On demandait auxorateurs de représenter leurs discours comme un palias, allant de pièce en pièce.-l'actio: on met dans le corps l'éloquence.

Tout le corps est convoqué. La pièce Jules César serait le première des grandes tragédies Shakespearienne.

ON est 1599, l'Angleterre connaitdes périodes d'agitation avec Cromwell.

Jules César raconte un épisode très célèbre de l'histoire Romaine:l'assassinat de Jules César par des conjurés, et en particulier Brutus.

La scène a lieu pendant les Ides de mars, quitome le 15 du mois.

La pièce met en scène un tyrannicide.

Shakespeare ne cache pas les scènes de contact(acteurs se touchent).

Un Tyrannicide est un crime de lèse majesté, et est un crime lourdement réprimé (Surveilleret de Michel Foucault)C'est un acte intolérable car il porte atteinte à l'équilibre de l'état, mais aussi un actelibérateur selon le point de vue que l'on adopte.

Cet acte est don ambigüe: bifrons (deux visages) Il renvoie à unevérité qui ne peut être que conventionnelle, soit crime pour la liberté, soit contre l'ordre social.

Avec un usage de lalangue, on peut transformer cet acte en quelque chose d'acceptable ou non.

Tout cela avec l'utilisation de lalangue.La pièce exalte la parole dès le début à Rome, ou la rhétorique peut se déployer comme art.

Il y a un triangle deCésar.

César a une bonne réputation pour ses cadeaux innombrables à la Plèbe.

Le discours de Marulus est inspirédu style rhétorique.

Il est partisan de feu Pompée.

Flavius lui, dit une phrase capital: le pouvoir de l'éloquence.

Latirade de Marulus a réveillé la culpabilité des personnes auxquelles il a parlé.

Cela réduit des hommes non formés à larhétorique au silence.

La parole agit sur la matière humaine, le métal humain, et lui donne la forme que l'orateurdésire.

La parole agit aussi sur la parole humaine.

Par la parole, Flavius va dispersé la Plèbe.

Flavius est sorti pourchasser le peuple des rues.

L'autre personnage qui manie la langue avec habileté est Cassius.

Il s'adresse à Brutus.Cassius va convaincre et persuader Brutus de se venger de César.

Il va provoquer un accouchement des idée deBrutus.

« Vertueux Brutus ».

Brutus est obligé de se comporté vertueusement.

Cassius va faire découvrir à Brutusce qu'il ne sait pas sur lui même.

Cassius fait l'hypothèse d'être un personnage qui se sert de sa parole pour servirses intérêts.

Il demande à Brutus de valider le fait qu'il n'est pas un de ces hommes.

Il construit un réseau autour deBrutus, avec au centre Brutus, l'homme de la situation.En lisant le premier acte, on s'aperçoit de la présence de l'éloquence. Cassius considère qu'il faut assassiner Antoine aussi.

Il lui dit que si Antoine parle, alors il réussira à convaincre etpersuader le peuple.

La parole transforme l'homme.

« J'ai tué mon meilleur ami pour le bien de Rome »Brutus.Antoine réussi à faire changer la foule d'avis.

Antoine réussi à obtenir du peuple la mort de Brutus.

Il transforme lemétal dont ils sont fait pour en faire une arme brûlante contre les traîtres.

Antoine dit que César laisse les terres,des vergers...

Il ment au peuple.

Antoine ment pour transformer la Plèbe.

Après son long discours, Antoine obtientgain de cause.

La rhétorique d'Aristote dans son livre second comporte un véritable traité des passions.

Avec cela,nous sommes au coeur brûlant du sujet: problème de la rhétorique.

On touche aux volets de émotions.

Il s'agitd'emporter un jugement favorable de l'auditeur en développant ses passions.

L'auditeur est au centre de larhétorique.

Tout le travail de l'orateur vise à obtenir de l'auditoire qu'il agisse d'une certaine manière au moment ou iljouera un jugement essentiel: exercer un jugement.

Un orateur doit porter un jugement, qui peut être noncontraignant, mais qui a des conséquences visibles si l'on est dans un cadre judiciaire ou politique.

L'autre est juge.L'orateur a construit son discours en s'appuyant sur de bonnes raisons, des preuves, et cela revient u logos.L'orateur ne serait obtenir un jugement dans le sens qu'il souhaite si il ne fait pas deux choses de plus.

Il doit donnerune bonne opinion de soi à son auditeur.

C'est d'abord se montrer habile, que l'on est homme d'honneur et montrerque l'on souhaite le bien de notre auditeur.

L'orateur doit construire un réseau de preuve.

Il doit aussi gagner labienveillance des juges.

Il doit pour cela disposer leur esprit d'une certaine manière.

Aristote introduit unraisonnement dans un raisonnement qui porte sur le jugement.

Selon que l'on est l'ami ou non de la personne jugée,les jugements ne sont pas les mêmes.

Tout jugement comporte des biais.

Il y a l'idée que le jugement, selon les. »