Devoir de Philosophie

Hegel : le Droit, l'État, l'Esprit, la raison universelle

Publié le 20/03/2015

Extrait du document

hegel

La famille d'esprits qu'on nommera existentialisme accordera précisément son attention à cette existence irréductible qui peut être tenue pour l'essentiel aux yeux de l'individu humain. Le point de départ de ces pensées ne sera plus le sujet qui dans le discours hégélien est montré comme « dépassé et conservé « ou une quelconque substance, mais bien l'existence face à une réalité factuelle. La liberté de l'existant ne fait plus de doute, mais elle se trouve dans une facticité qu'elle nie en se projetant vers un être qu'elle n'est pas encore.

hegel

« 28 LA LIBERTÉ nécessaire pour libérer la volonté de la chose, il faut cependant voir que la liberté a toujours déjà été à l'œuvre dans l'histoire et que celle-ci est l'histoire de la liberté.

L'homme se libère en travaillant la nature, en se faisant et en vivant dans un monde qui n'est plus seulement un ensemble de choses mais l'esprit qui s'est objectivé.

«La vie éthique, écrit Hegel est l'idée (= le concept + la réalisation) de la liberté.

La vie éthique est donc le concept de la liberté qui est devenu monde présent [ ...

] » (Principes de la philosophie du droit, § 142, Vrin, p.

191).

La troisième partie des Principes de la philosophie du droit développe la pensée de cette vie éthique qui est la réalité effective de la liberté, elle comprend trois moments : la famille, la société civile et l'État.

L'enfant n'est encore libre qu'en-soi : « L'enfant est en-soi un être libre et la vie n'est que l'existence empirique immédiate de la liberté » (Principes de la philosophie du droit, § 174, Vrin, p.

208).

L'enfant bien sûr n'est pas conscient d'être libre et bien incapable de manifester cette liberté, c'est pourquoi il est libre pour nous (en-soi) et non pour-soi.

La vie humaine est le passage de la nature à la liberté car elle n'a de sens et n'est humaine que si elle s'élève à la liberté.

La famille élève l'enfant elle lui apprend le contenu de la vie éthique et le rend libre, en se rendant elle-même superflue, d'entrer dans la société civile c'est-à-dire de devenir un membre de la société qui conquiert sa dignité dans le travail et l'activité sociale.

Ce plan de la société ne saurait toutefois être celui où peut se développer totalement la liberté.

La société civile, Libéralisme, liberté On sait que les théories du libéralisme économique (dont nous n'avons pas ici à discuter de la valeur scientifique) font grand cas de la « liberté » (liberté d'entreprendre, liberté du travail).

L'état doit se cantonner à son rôle de maintien de l'ordre, à ses fonctions régaliennes, et doit se garder d'intervenir dans le libre jeu des« libertés individuelles».

Or il est facile de voir qu'un tel concept de la liberté est insuffisant (en ce qu'il ne contient pas la visée finale de la liberté) mais s'absorbe dans des objets à partir de désirs, et ne concerne qu'un comportement abstraitement défini (un homme n'est jamais un pur travailleur ou un pur financier.

..

).

Car aucune liberté humaine ne saurait se suffire d'une pure activité sociale.

En fait la « liberté » est ici l'activité de l'individu particulier qui, certes est ce qui lui. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles