HEGEL: Le désespérant tableau de l'Histoire
Publié le 27/02/2008
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HTML clipboard Comment expliquer l'histoire humaine, ses développements, ses progrès et ses tragédies ? Hegel y voit une cohérence, celle des progrès de l'Esprit qui s'incarne dans des formes politiques ou sociales particulières. Problématique. La multiplicité bariolée des événements historiques n'est-elle qu'une succession incohérente et hasardeuse d'événements sans aucun lien entre eux ? Pour comprendre tout cela, il faut aller au-delà des faits, au-delà des apparences, et rechercher une cohérence cachée. Enjeux Au-delà du sens que Hegel confère à l'histoire et quelles que soient les interprétations qu'on en fait, il faut comprendre que l'étude de l'histoire humaine ne peut pas se contenter de collecter des faits. L'histoire scientifique doit bien travailler à reconstituer les événements historiques ; mais la philosophie de l'histoire doit chercher à découvrir le sens de l'histoire comme progrès, comme mouvement de l'humanité vers un état qu'elle ne peut pas encore penser.

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fixant sur chaque personnage et sur l'ensemble du tableau.
L'idée est donc de savoir s'il est possible de lierl'histoire et de comprendre se qui se passe dans le tableau.
D'un certain point de vue, on peut dire qu'unprincipe des unités organiques est à l'œuvre dans l'histoire.
b) Si l'histoire a un sens alors l'historien doit regarder l'ensemble des évènements non du point de vue de lacontingence mais bien de la nécessité en raison du point de vue a posteriori de la vision rétrospective.
D'unecertaine manière, le concept d'une fin de l'histoire serait donc l'un des apports majeurs de la philosophie del'histoire.
Mais dans ce cas, l'essentiel est de comprendre le paradoxe à l'œuvre c'est-à-dire l'idée quel'homme est le sujet de l'histoire mais qu'il se sait pas l'histoire qu'il fait.
Il s'agit donc de saisir si possible larationalité à l'œuvre sous-jacente dans l'histoire et cela d'autant plus que pour Hegel comme il le dit dansl'introduction de ses Principes de la philosophie du droit : « tout ce qui est réel est rationnel ; tout ce quiest rationnel est réel ».
Or tout ce qui est rationnel est nécessaire.
Il y aurait donc une chronologieeffective de l'histoire qui dépasserait le simple chaos que nous offre les évènements.
La question est donccelle de la fin de l'histoire ? donc son sens.
Transition :
Ainsi l'histoire se présente comme un chaos, un capharnaüm qui au première semble sans direction et sanslien : une simple juxtaposition d'évènements qui n'a pas de sens.
Pourtant, il semble bien que l'histoire suiveun fil précis dont rend compte notamment la notion de progrès.
II – L'individuel et l'universel : le rôle des passions
a) Les hommes sont définis des êtres libres, c'est-à-dire capables de se déterminer eux-mêmes sans contrainte extérieure simplement comme des êtres recherchant et défendant les intérêts propres c'est-à-dire leurs intérêts particuliers en tant qu'êtres vivants.
Néanmoins, il faut bien voir que cette liberté de lavolonté entre notamment en conflit avec le droit général c'est-à-dire avec l'ordre établi le plus souvent pardes lois.
De ce point de vue, la liberté semble être se mouvement négatif de l'individu conduit par lescaprices de sa volonté.
b) Dire que les passions sont l'élément actif de l'historie c'est dire qu'elles en sont le moteur et que rien sans elles ne pourrait exister.
L'histoire prend appuie sur le rôle de la passion, c'est-à-dire sur l'énergie du vouloirqui rassemble l'homme tout entier et le porte vers un but.
L'individu concentre ainsi toute son énergie sur unseul objet.
Ainsi crée-t-elle l'histoire et le devenir.
Parce que le vouloir humain se concentre alors sur un butunique, la passion constitue l'instrument historique le plus riche et le plus fécond.
Comment l'histoirepourrait-elle avancer sans le travail totalisant et de longue haleine du passionné ? La passion permetd'accomplir de grandes œuvres.
Elle est édificatrice et architecte de l'histoire.
Elle engendre le devenirhistorique.
Elle est l'aspect le plus dynamique de l'esprit.
Dans ce cas, on peut dire que rien ne se fait dansl'histoire sans être soutenu par l'intérêt de ceux qui y ont participé et, appelant l'intérêt un passion, en tantque l'individualité tout entière, en mettant à l'arrière-plan tous les autres intérêts et fins que l'on a et peutavoir, se projette en un objet avec toutes les fibres intérieurs de son vouloir, concentre en cette fin tous lesbesoins et toutes ses forces, nous devons dire que d'une façon générale rien de grand ne s'est accomplidans le monde sans passion.
c) Malgré le désordre que peut produire cette liberté des individus donc leur égoïsme il n'en reste pas moins que le monde reste ordonné et suit une direction particulière.
Les éléments constitutif de cet ordre sontalors les passions, c'est-à-dire cette liberté de la volonté recherchant partout son propre intérêt et laRaison.
Ces deux éléments sont combinés pour être le moteur de l'histoire.
La raison sans les passions nepeut rien en tant qu'elle manque d'un support phénoménale pour apparaître effective.
Quant au passion,sans cette Raison à l'œuvre dans l'historie qui n'est rien d'autre que l'avènement de l'esprit absolu, ellesn'ont pas de sens ou de valeur sans la raison qui les organise malgré elles et les canalisent dans unedirection.
Dès lors on peut comprendre que le mouvement de l'histoire est ce jeu dialectique entre lespassions et la Raison.
Transition :
Ainsi la soif de conquête d'un Napoléon sert l'histoire en tant qu'il devient le moyen pour la raison de développer à travers lui l'idée de liberté c'est-à-dire de rendre effectif l'Idée, l'Esprit absolu.
La passion n'estdonc pas le contraire de la raison ou de l'universel simplement parce que la passion répondrait à un besoinpersonnel.
Les passions sont le support de l'action de l'histoire et c'est bien pour cela que l'on peut parlerd'une ruse de la raison en tant qu'elle se sert de l'individu malgré lui.
III – La Ruse de la Raison
a) Il n'y a pas de disjonction entre le particulier et l'universel.
En effet l'universel qui est donc l'idée doit se réaliser dans le particulier car le particulier est la seule réalité effective c'est-à-dire existant réellement dans.
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