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Hegel, Esthétique : la prise de conscience de soi

Publié le 01/01/2012

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hegel

       Introduction    Hegel distingue dans son extrait une vision opposée de la conscience de soi. En effet l'auteur fait référence à deux prises de conscience de soi et non à une seule. Il oppose d'abord d'une part la démarche théorique, le fait d'avoir recours à l'introspection ( Le sujet opère une analyse sur lui-même ). Puis d'autre part, une démarche pratique qui est de l'ordre de la projection, en d'autre terme de l'extériorisation.  On se demandera alors comment peut-on acquérir la conscience de soi.  Dans une première partie, il sera intéressant de spécifier les deux façons de prendre conscience de soi que l'auteur met en avant dans son explication. Puis dans une deuxième partie, nous préciserons, grâce aux deux exemples proposés dans l'extrait, la prise de conscience de soi.   

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« Transition Quand l'homme transforme son environnement, quand il y laisse sa trace, il s'agit encore de prendre conscience delui-même c'est-à-dire savoir ce dont il est capable, se reconnaître et révéler sa personnalité. II.

Précisions sur la prise de conscience de soi Hegel illustre cette prise de conscience de soi par deux exemples.D'abord il prend l'exemple de jeu : « il lance des pierres dans l'eau » (ll 15, 16) et on peut voir des « cercles qui seforment » ( l.

16) ; un jeu injustifié, à première vue un jeu qui ne sert à rien.

De plus, l'effet produit est totalementéphémère.

Mais le plaisir du jeu est que l'on peut recommencer indéfiniment.

On ne voit pas l'intérêt en quoi consistece jeu dans un premier temps.

Mais, l'intérêt réel est pour l'enfant de savoir que c'est lui qui produit cet effet là, il aun certain pouvoir, il est capable de le faire, c'est la simple satisfaction de dire, « c'est moi qui l'ai fait ! », il est «lui-même l'auteur » (l.

15) de cet effet.

Hegel annonce que ce type de comportement est précoce, que ceci setrouve déjà « dans les premières impulsions de l'enfant » (l.14) les enfants font ce genre de chose avant d'êtrecapable de procéder à analyse de soi, de prendre conscience.

Hegel choisit d'évoquer l'exemple de l'enfant car c'estforcément l'exemple type du pouvoir de la conscience.

Lorsqu'il est petit, un enfant parle à la troisième personne.C'est seulement dès lors qu'il commence à employer le « je » qu'il se demande réellement ce qu'il désire et qu'ildevient alors une personne à part entière.

Donc pour Hegel l'enfant ne prend pas conscience de lui théoriquementmais bien plus pratiquement par le biais d'activités qu'il fonde lui-même.

Plus généralement, on pourrait dire qu'unsujet a conscience de lui quand il a conscience de ce qu'il fait. Dans la dernière phrase, Hegel décide de terminer par un exemple généralisant sa thèse.

L'exemple de l'enfant est uncas particulier puis il suggère qu'il existe « une multitude d'occasions et sous les formes les plus diverses » (ll.

18;19).

Avec cette généralisation, comparée à une oeuvre d'art, on suppose que l'auteur dit que tout ce que font leshommes est une façon de se révéler à soi-même, et par soi-même.

Chaque fois qu'un être humain fait quelquechose à son idée, à sa manière, librement, il exprime son individualité.

Ceci peut être un travail, une activité deloisirs, une façon de se vêtir ou de choisir sont apparence physique.Conclusion Pour conclure, Hegel prouve que la prise de conscience de soi passe par nos faits et gestes.

Ceci nous détermine,nous individualise.

Donc la conscience de soi est la première condition pour pouvoir se connaître.

Mais ce n'est passuffisant car l'homme est libre, il évolue sans cesse.

En effet, il y a des situations où on constate de ce que l'onfait, mais si on nous demande de l'expliquer, on en est incapable.

Par exemple, si une personne fait un lapsus : ellese rend compte qu'elle l'a fait mais ne l'a pas fait volontairement.

Alors cela veut dire qu'elle ne se connait pas biensoi-même puisqu'elle n'est pas capable de justifier une parole qu'elle a dite en étant consciente.Et dans les exemples, on a un certain mécanisme récurrent : le sujet se reconnaît et se contemple dans ce qu'il fait. Dans cet extrait, il est uniquement question du rapport de soi à soi et non pas du rapport avec autrui ou du mondeextérieur à soi.

Il n'est pas fait référence au rôle que peut jouer notre entourage dans la prise de conscience de soien tant que sujet.

On peut alors se demander quel rôle peut jouer une autre personne dans la prise de consciencede soi.

Est-ce qu'on pourrait imaginer prendre totalement conscience de soi tout seul ? Document demandé: http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-faut-proteger-faibles-5990.html. »

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