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Hannah Arendt - La différence décisive entre les outils et les machines

Publié le 23/04/2014

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Commentaire de texte - Philosophie Hannah Arendt - L'outil et la machine Note : Appréciations : Dans sa longue quête du progrès technique, l'homme a appris à dominer la Nature, d'abord à l'aide des outils les plus rudimentaires, puis, en les développant pour les faire devenir plus efficaces, en concevant des machines de plus en plus sophistiquées. La machine serait donc une prolongation de l'outil, en restant un instrument développé par l'homme pour assoir sa domination sur la Nature. Mais il conviendrait d'établir le point de divergence permettant d'affirmer « Ceci est une machine » ou « Ceci est un outil ». Pour mettre en valeur cette différence, Hannah Arendt apporte une réponse à la question philosophique 'L'homme doit-il s'adapter à la machine ou la machine s'adapter à l'homme ?' Cette question peut être élargie afin de faciliter sa compréhension : L'homme doit-il s'adapter à ses moyens de production, ou les moyens de production doivent-ils s'adapter à l'homme ?' Cette dernière formulation présente l'avantage de laisser intacte l'originalité de l'argument d'Hannah Arendt : l'outil est adapté aux mains de l'homme, mais celui-ci doit en revanche s'adapter à la machine. Cela induit une certaine contradiction, plutôt paradoxale. L'esclave créerait donc son propre maître ? Ou alors le maître créerait un esclave qui le commande, situation encore plus paradoxale ? Dans une première partie, elle explique que, selon elle, la principale divergence consiste en l'aliénation de l'homme par la machine, le conditionnement de son existence par cet instrument. Ainsi, elle nous fait comprendre que cette opposition entre la machine et l'outil tient aux différents rapports d'asservissement que l'homme entretient avec eux. Ceci constitue sa thèse. Ensuite, l'auteur va examine...
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« A r mand TS.3 Leb rec 06/02/2014 p rop re maî t re ? Ou alo rs le maî t re créera i t u n esclave qu i le commande, si t ua t ion encore p l us pa radoxale ? Dans u ne p rem iè re pa r t ie, el le expl ique que, selon el le, la p r i ncipa le d ivergence consiste en l’a l iéna t ion de l’homme pa r la mach i ne, le cond i t ionnemen t de son existence pa r cet i ns t r u men t.

A i nsi, el le nous fa i t comp rend re que cet te opposi t ion en t re la mach i ne et l’ou t i l t ien t aux d i f fé ren ts rappo r ts d’asserv issemen t que l’ homme en t re t ien t avec eux.

Ceci const i t ue sa t hèse.

E nsu i te, l’au teu r va exami ne r v ra i men t la d i f fé rence en t re les ou t i ls et les mach i nes.

E n vue du pa radoxe levé dans ce tex te, nous nous devons d’analyser poi n t pa r poin t son a rgumen ta t ion, en fa isan t tou t d’abord compa raî t re sa t hèse, qu i est que l’homme est asse rv i à la mach i ne, pu is nous exam i ne rons les d issemblances en t re ou t i l et mach i ne, te l les que les voi t l’au teur. Le fa i t que l’ homme soi t asse rv i à la mach i ne i mp l ique tou t d’abord que la mach i ne mod i f ie son compo r temen t na t u re l.

C’est ce que H a n nah A rend t expl ique dans « L a mach i ne la p l us p r i m i t i ve gu ide le t rava i l corporel », qu i sign i f ie que l’homme sor t du cad re de la Na t u re lo rsqu’ i l u t i l ise u ne mach i ne.

Avec l’ inven t ion de la mach i ne à vapeur, l’homme a pu acqué r i r u ne pu issance techn ique i ncommensu rab le su r la Na t u re, ce qu i a signé la f i n de la pé r iode de l’ou t i l.

Cependan t, i l est au jou rd’hu i con tempora i n d’un monde de mach i nes.

Non seu lemen t i l a perdu le rappo r t p r i mo rd ia l qu' i l avai t à la Na t u re, qu’i l a remp lacé pa r u n monde de techn iques, ma is i l semb le aujou rd'h u i dépassé pa r les systèmes de mach i nes qu' i l a m is en p lace.

En perdan t le con tact avec la Na t u re, i l perd aussi son compo r temen t na t u re l, ce que l’on re t rouve dans Les Temps Modernes de Cha r l ie Chap l i n.

Dans ce f i l m, le pe rsonnage p r i ncipa l, Char lo t, voi t son compor temen t modi f ié, avec l a na issance d’un TOC, dû à son t rava i l répé t i t i f, qu i est l’ex tension du fonct ion nemen t d’une mach i ne monst r ueuse.

A i nsi, en 2. »

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