Gustave CAILLEBOTTE: VUE DE TOITS, EFFET DE NEIGE

« de sa mère, qui suivait le décès de son père, le jour de Noël 1 874, et de son frère René, âgé de 26 ans, en 1 876.

Seulslui restaient son frère Martial, avec qui il vivait, et ses amis impressionnistes. LA CRITIQUE Persuadé qu'il ne vivrait pas très vieux — dès 1 876, il avait rédigé un testament et mis en place sa succession —,Caillebotte sombra dans une mélancolie dont Vue des toits, effet de neige est une illustration tragique.

Moins de un anaprès avoir brossé cette toile, il cessa de peindre, mais resta fidèle à ses amis impressionnistes et organisa lui-mêmel'exposition du groupe en 1 879. «Il est difficile de juger impartialement la peinture de cet artiste — notera un critique, dérouté, en cette année 1 878 —, ila tellement changé qu'on ne sait s'il faut se réjouir ou déplorer qu'il ait abandonné sa voie déjà tracée par sa peinture desRaboteurs de parquet...

» L'HISTOIRE Resté dans l'atelier du peintre, le tableau revint à son frère après son décès.

En 1 894, Martial en fit don au musée duLuxembourg.

L'OEuvre entra au Louvre en 1929, au Jeu de paume en 1947 et, enfin, au musée d'Orsay. LA COTE Rares sont les OEuvres de Caillebotte qui passent en vente publique ou en galerie.

Lors de l'exposition organisée en 1989par une grande galerie parisienne, les OEuvres présentées coûtaient de 100000 F à 1 million de francs.. »