Gustave CAILLEBOTTE: LES RABOTEURS DE PARQUET
Publié le 26/02/2010
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Peintre français. Après des études de droit, il se consacre à la peinture qu'il étudie dans l'atelier de Bonnat puis, dès 1873, à l'Ecole des beaux-arts. Grâce à l'héritage de son père, il devient le mécène des impressionnistes dont il est un adepte. Ami de Manet, de Monet, de Renoir et de Degas, ses toiles caractéristiques saisissent des personnages dans leur travail (les Raboteurs de parquet, 1875) ou dans leur vie. Gustave Caillebotte cède à l'Etat soixante-sept toiles des principaux peintres impressionnistes dont vingt-sept sont refusées, jugées trop choquantes. Le musée d'Orsay est composé pour une part importante du legs Caillebotte.
• Les Raboteurs de parquet • Huile sur toile 100 cm x 145 cm • Signé en bas, à droite « G. Caillebotte. 1875« • Peint en 1875 • Localisation : Paris, musée d'Orsay • Expositions : Paris, 1876 Comme Degas avant lui, Caillebotte donne une vision très photographique d'ouvriers au travail. La critique y voit l'OEuvre d'un peintre social ! Refusée en 1875 par le jury du Salon officiel, l'oeuvre fut présentée à l'exposition impressionniste de 1 876. Le tableau lui attira d'emblée une très grande notoriété et son admission au sein du groupe.
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exacte, mais où il fallait bien reconnaître les qualités d'un observateur dans le modelé des torses et la vérité des mouvements...
»
L'HISTOIRE
L'humilité de Caillebotte était proverbiale.
Au point que dans le «legs Caillebotte » - une collection de tableaux qu'il avait achetés à sesamis impressionnistes et dont il fit don à l'Etat - il n'y avait pas une seule de ses OEuvres ! Ce sont Renoir et Martial Caillebotte, sonfrère, qui décidèrent d'y inclure Les Raboteurs, qui entra ainsi au Louvre, puis au Jeu de paume.
LA COTE
A sa mort, ses amis organisèrent une exposition avec 122 de ses OEuvres.
Aucun tableau ne fut vendu ! En 1921, une rétrospective deson OEuvre passa presque inaperçue ! Il fallut attendre les expositions organisées par le grand marchand Wildenstein en 1966, àLondres, et en 1968, à New York, pour voir enfin Caillebotte sortir de son purgatoire.
Aujourd'hui, la moindre de ses toiles vaut entre100000 F et 1 million de francs..
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