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grand oral hlp les réseaux sociaux

Publié le 06/01/2025

Extrait du document

« A l’antiquité à Athènes, les hommes politiques se rendaient sur la colline de la Pnyx pour faire des discours, exposer leurs idées à la foule.

En quelque sorte, c’était les réseaux sociaux de l’époque.

En effet, maintenant tout le monde à la pnyx dans le creux de leur main. On peut ainsi se demander quels sont les effets de cette amplification de cette multiplication et de la radicalisation des voix et opinions.

L’ère moderne a révolutionné la manière de communiquer, dont les informations sont transmises grâce à internet et inévitablement avec les réseaux sociaux.

La communication qu’elle qu’elle soit est très importante pour les politiques et pour le peuple qui sont eux aussi des acteurs dans le monde politique.

Si la manière de communiquer a changé du tout au tout avec les réseaux sociaux ces derniers ont forcément eu un impact sur la politique, c’est pourquoi nous allons nous demander quels sont les effets politiques des réseaux sociaux.

Quels sont les relations entre ces deux entités.

Pour répondre à ces questions nous allons nous intéresser aux avantages des réseaux sociaux puis aux inconvénients de ces derniers vis-à-vis de la politique. La partie positive des réseaux sociaux est souvent mise de coté, pourtant elle existe bel et bien.

Puisque ces derniers permettent à n’importe qui de poster d’avoir une voie ou d’en créer une, les problèmes sociétaux ne passent plus inaperçu.

Je parle en effet de créer une voie puisque lorsque l’on crée un mouvement sur les réseaux sociaux comme l’a fait l’américaine Tarana Burke qui a lancé le mouvement #MeToo sur les réseaux sociaux en 2006, a crée une voie à laquelle n’importe qui peut participer.

Avec cet aspect participatif la voix et le mouvement prennent de l’ampleur comme ça a été le cas l'actrice Alyssa Milano qui a relancé sur Twitter le hashtag metoo et que la voix crée auparavant a attiré l’attention du monde entier.

On retrouve cette même situation en 2012 où les communautés du monde entier se sont ralliés autour du hashtag blacklivesmatter.

En effet La mort de Trayvon Martin un jeune Afro-Américain de 17 ans abattu par George Zimmerman alors qu'il rentrait chez lui a suscité l’indignation.

Zimmerman a été acquitté de toutes les accusations criminelles ce qui a causé trois femmes à twitter sur l’evennement en utilisant le hashtag blacklives matter. Pour cet évennement les réseaux sociaux ont donc agis comme une loupe sur les violences policières racistes en amérique.

L’impact de ce mouvement qui a commencé et a été alimenté par les réseaux sociaux sur la politique américaine a été radical.

Par exemple, Houston a interdit l’usage des “prises d’étranglement”, Washington va exclure les syndicats des procédures disciplinaires engagées contre ses agents, et New York a levé la clause qui protégeait les policiers accusés de "bavures".

Avec cette affaire les réseaux ont donc permis de créer des changements majeur dans la politique américaine malgré le fait que la victime et l’initateur du mouvement black lives matter étaient des gens lambdas.

Evidemment ce qu’a fait Black Lives Matter n’est pas seulement de dénoncer un problème sociétal mais aussi de rassembler les gens autour d’une cause.

Les réseaux permettent aux utilisateurs de s’orgaganiser, de se rassembler dans la vraie vie.

Mais il est certains que les manifestations instigués par les réseaux sociaux qui ont eu le plus d’impact sur le monde politique sont celles du printemps arabes.

Prenons l’exemple de la révolution tunisienne de 2010.

Avant la révolution, les cyber-activistes tunisiens ont utilisé des forums et des sites internet contestataires pour exprimer leur mécontentement malgré la censure du gouvernement. Pendant et après la révolution, les blogs, les réseaux sociaux comme Facebook ont joué un rôle majeur dans la mobilisation citoyenne.

Les activistes ont utilisé Internet pour informer, organiser des manifestations, et contourner la censure médiatique du régime en place. Par exemple dans l’article de Khaled Zouari nommé « l’impact des technologies de l’information et de la communication dans la révolution tunisienne » Ahmed un citoyen lambda explique qu’avec des réseaux sociaux comme Tiwtter il a prit le rôle des journalistes, en utilisant des médias non conventionels il a contourner la censure et la propagande de Ben Ali, le président en place à l’époque.

Quatre ans après la fuite de Ben Ali, la Tunisie organise les premières élections réellement concurrentielles de son histoire.

Ce n’est pas qu’en Tunisie que les réseaux sociaux ont joué un rôle majeur lors du printemps arabe mais aussi en égypte, en effet Le 6 février 2011, les manifestants de la place Tahrir, au Caire, écrivaient sur le sol les mots suivants : « Nous sommes les hommes de Facebook.

» Cet évennement intervient un ans après l’assassinat de Khaled Said, un jeune égyptien tué par la police pour avoir dénoncé la violence policière sur internet.

La technosociologue Zeynep Tufekci nous explique que la photo de son corps torturé a circulé à cette époque sur les réseaux.

Cette page facebook a énormément contribué au déclenchement des manifestations contre le régime en place.

On comprend donc qu’une mobilisation numérique se propage souvent dans le monde réel.

La force des réseaux est donc phénoménale quand il sagit de mettre en avant une cause et de rassembler le gens autour de cette dernière.

Toutefois pour mobiliser les gens avec les réseaux sociaux, des tactiques mensongères, populistes et dangereuses sont utilisés. Pour mieux comprendre pourquoi il faut d’abord comprendre comment.

Les réseaux sociaux ont des méchanismes, des algorithmes ayant pour but de créer le plus d’engagement possible pour nous faire rester longtemps sur leur plateforme.

Pour cela il vont par exemple créer des bulles de filtrages.

Nous avons chacuns crée notre bulle de filtrage en quelque sorte.

Par exemple, la proximité avec un autre contact est mesurée en termes de fréquence à laquelle on a interagi avec cette personne dans le passé, ainsi que la similarité avec d’autres contenus auxquels on a prêté attention auparavant.

De ce fait si on like un contenu, de gauche, on va nous recommander de plus en plus de contenus de gauche.

C’est encore une stratégie pour avoir l’attention des utilisateurs, Olivier Ertzscheid, maître de conférences à l'université de Nantes explique que les propriétaires de ces plateformes gardent les gens en leur servant des choses dont on sait déjà qu'elles les intéressent, on ne va pas les confronter à des opinions politiques divergents.

Les plateformes vont toujours dans le sens de ce qu'on appelle le propre biais de croyances de leurs utilisateurs.

Sur les réseaux sociaux, les utilisateurs ont tendance à interagir principalement avec des personnes qui partagent des points de vue similaires aux leurs.

Cela crée une bulle de filtrage où les opinions et les émotions sont renforcées et amplifiées, car les utilisateurs voient principalement des contenus qui confirment leurs croyances.... »

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