Goethe écrit : « On n'est jamais trompé, mais on se trompe. » Montrez le rôle de la volonté dans la croyance
Publié le 16/09/2014
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Mais l'illusion nous reste imputable, car elle résulte d'un manque d'esprit critique ou d'attention : les sens ne nous trompent pas, c'est nous qui interprétons faussement leurs données; si le sophisme, qui, lui, est destiné à nous tromper, parvient à son but, c'est que nous nous laissons tromper, et il ne tromperait pas un esprit entrainé à la discussion.
b) Sons doute, en nous plaignant d'avoir été trompé, nous songeons le. plus souvent aux mensonges destinés à nous induire en erreur. Dans ce cas, si quelqu'un nous a trompé, il peut sembler difficile de nier que nous avons été trompé. Mais il ne faut pas se fier aux mots : on ne nous trompe pas comme on écrase une noisette d'un coup de marteau; dans l'erreur, notre passivité n'est jamais totale; si le mensonge réussit, c'est que nous nous laissons tromper.
«
LES 8ClE1'CES MORALES
saul comment on se trompe, nous déterminerons le rôle de la volonté dan; lu croyance.
I.
~· EXPLICATION DE LA 'PENSÉE DE GOETHE.
A.
On n'est jamais trompé.
- a) Sans doute, il est des cirronstunces qui fuyorisent l'erreur nous counaissons nombre d'iilusions spontanées non senlement sensorielles, mais encore intellectuelles (i) dont on ne parvient à se défendre qn'nprès avoir fait plusieurs fois l'expérience de ! 'erreur .
.
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b) Sans doute, en nous plaignant d'avoir été trompé, nous songeons le plus souvent aux mensonges dostinés it nous induire en erreur.
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B.
On se trompe.
- Si J 'errem· n'est jamais complètement passive, nous pouvons y collaborer pins ou moins activement et le verbe réfléchi " se tromper n désigne diverses sortes d'erreurs.
a) Le verbe réiléchi a souvent un sens neutre, comme lorsque je dis : " .Te ·m'ennuie, je m'endors.
ii Dans ce cas, je n'ai pas l'initiative de l'action :.
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