George Sand écrit incidemment dans son roman Mauprat (1830) : «L'étude des lettres... n'est autre que l'étude des hommes. » Commentez et si vous le jugez à propos discutez cette opinion, en vous fondant sur des exemples tirés de vos lectures. ?
Publié le 02/04/2009
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A travers l'ensemble de la littérature, si diversifiée, si multiple dans ses aspects, le lecteur découvre un point commun à tous les ouvrages littéraires : l'analyse qui y est faite de la personnalité de l'homme en général ou de quelques caractères auxquels l'auteur s'est particulièrement attaché. La motivation fondamentale de presque tous les écrivains, poètes, philosophes, est de cerner ce sujet si merveilleusement complexe et instable qu'est l'homme, et leurs œuvres sont avant tout pour qui sait les étudier de véritables traités de psychologie, l'homme cultivé devenant ainsi surtout un être qui connaît ses semblables. L'homme qui se consacre à l'étude des lettres peut certes y puiser autre chose qu'une étude de l'homme. Selon son caractère, ses aspirations, le livre sera pour lui une porte d'évasion vers un univers moins monotone, moins mesquin que celui de son existence quotidienne, parfois même une purification de l'âme selon la théorie de la catharsis d'Aristote, un véritable plaisir d'esthète s'il accorde sa préférence aux œuvres poétiques et s'il sait écouter la musique des vers de Baudelaire, Hugo, Aragon et de leurs pairs, ou bien une satisfaction à sa soif d'érudition, à son désir d'enrichissement intellectuel, ses lectures devenant alors une véritable gymnastique de l'esprit.
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- A la Rochefoucauld (1613-1680) qui déclare : « Il est plus nécessaire d'étudier les hommes que les livres », George Sand (1804-1876) semble répliquer lorsque, dans son roman Mauprat (1837), elle recommande comme moyen de formation « l'étude des lettres, qui n'est autre que l'étude des hommes ». Quelles réflexions vous suggèrent ces prises de position? Vous illustrerez votre argumentation d'exemples variés, empruntés aux œuvres littéraires, et de faits de la vie courante ou de l'histoi
- Parlant du métier de romancier, François Mauriac écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde irréel grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre coeur et peuvent se témoigner les uns aux autres plus de compréhension et de pitié. » Expliquez, commentez et, si vous le
- Parlant du métier de romancier François MAURIAC écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde irréel grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre cœur et peuvent se témoigner les uns aux autres plus de compréhension et de pitié ». Expliquez, commentez et, si vous le
- Parlant du métier de romancier, François Mauriac écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde irréel grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre cœur et peuvent se témoigner les uns aux autres plus de compréhension et de pitié. » Expliquez, commentez et, si vous le
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