George Berkeley
Publié le 28/09/2013
Extrait du document

«Berkeley est le premier philosophe qui ait critiqué avec vigueur la notion de matière{ ... ]. Après lui, aucun penseur digne de ce nom n'a pu s'occuper de l'existence objective des choses sans tenir compte de ses travaux.« Georges Fonsegrive, Revue internationale de philosophie
Ce que montre George Berkeley, c'est que l'idée de matière n'est qu'un mot creux, dénué de toute signification. En donnant un nom à ce qui n'existe pas et que nous ne pouvons pas percevoir, nous commettons un abus de langage.

«
1
1 Principales œuvres 1
Ce que montre George Berkeley, c'est que l'idée
de matière n'est qu'un mot creux, dénué de toute signification.
En donnant un nom à ce qui n'existe pas et que nous ne pou
vons pas percevoir, nous commettons un abus de langage.
Essai d'une
nouvelle théorie
de la vision
(1709)
Dirigé contre le cartésia
nisme, l'ouvrage part du pro
blème suivant : comment pouvons-nous voir la dis
tance d'un objet? Le rayon
lumineux perpendiculaire
à
l'œil ne projette qu'un point
qui est invariablement le
même,
que la distance soit
courte
ou longue .
Nous ne
«voyons» donc pas la dis
tance , mais nous en «jugeons»
à partir de signes tels que la
grandeur apparente ou la
luminosité plus ou moins
vive des objets.
Il n'y a donc
pas d'espace objectif, d'es
pace «en soi».
!:espace n'est
ni le «sensible commun »
perçu à la fois par la vue et
le toucher, cher aux scolas
tiques, ni l'étendue géomé
trique, chère aux cartésiens .
Il y a deux espac es distincts
(un espace visuel et un espace
tactile!.
et c'est par expé
rience que j'apprends à
déchiffrer les correspon
dances entre les deux .
Principes de
la connaissance
humaine
(1710)
«Esse est perdpi• (« Être, c 'est
être
perçu •).
Nulle percep
tion n'existe en dehors d'une
intelligence
qui perÇoit.
!:idée
de matière n'est qu'un mot
creux ,
dénué de toute signi
fication.
Il n'existe aucune
substance matérielle qui
serait le support invisible
des qualités sensibles.
Ceci
ne doit pourtant pas nous
amener à douter de l'existen
ce des choses sensibles, car
toute existence réside dans
la perception qu 'on en a.
Trois dialogues
entre Hylas et
Philonous
(1712)
Considéré comme un auteur
extravagant , George Ber
keley décide de donner à ses thèses une forme dra
matisée pour essayer de vul
gariser des idées qu 'il croit
capables de résoudre les
dif
ficultés contenues dans l'&
sai sur l'entendement humain ,
de John Locke: il n'y a pas
d'autre réalité des choses
que ce que nous percevons.
Alciphron ou le
petit philosophe
(1735)
Cet ouvrage est un pam
phlet contre les mathéma
ticiens libres penseurs qui
rejettent la religion.
«Berkeley est le premier philosophe qui ait critiqué avec vigueur
la
notion de matière{ ...
].
Après lui, aucun penseur digne de ce nom
n'a pu s'occuper de l'existence objective des choses sans
tenir compte de ses travaux.»
Georges Fonsegrive,
Revue internationale de philosophie
1.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- TRAITÉ DES PRINCIPES DE LA CONNAISSANCE HUMAINE, George Berkeley
- ESSAI POUR UNE NOUVELLE THÉORIE DE LA VISION, George Berkeley
- ALCIPHRON OU LE PENSE-MENU, George Berkeley
- TROIS DIALOGUES ENTRE HYLAS ET PHILONOUS, George Berkeley (résumé & analyse)
- PRINCIPES DE LA CONNAISSANCE HUMAINE (Sur les) George Berkeley (résumé et analyse de l’oeuvre)